Armes de destruction massive

L'UNODA fournit un soutien substantiel dans le domaine du désarmement des armes de destruction massive (armes nucléaires, chimiques et biologiques). Il soutient et participe aux efforts multilatéraux visant à renforcer la non-prolifération des armes de destruction massive et, à cet égard, coopère avec les organisations intergouvernementales et les agences spécialisées du système des Nations unies, en particulier l'AIEA, l'OIAC et la commission préparatoire de l'OTICE, tout en soutenant les traités multilatéraux pertinents tels que le traité sur la non-prolifération des armes nucléaires, le traité sur l'interdiction des armes nucléaires et la convention sur l'interdiction des armes biologiques.

Les armes nucléaires

Les armes nucléaires sont les armes les plus dangereuses au monde. L'une d'entre elles peut détruire une ville entière, faire des millions de victimes et mettre en péril l'environnement naturel et la vie des générations futures en raison de ses effets catastrophiques à long terme. Les dangers de ces armes découlent de leur existence même.

Armes biologiques

Les armes biologiques diffusent des organismes pathogènes ou des toxines pour nuire ou tuer des êtres humains, des animaux ou des plantes. Elles peuvent être mortelles et très contagieuses. Les maladies causées par ces armes ne seraient pas confinées aux frontières nationales et pourraient se propager rapidement dans le monde entier.

Les armes chimiques

L'utilisation moderne d'armes chimiques a commencé avec la Première Guerre mondiale, lorsque les deux parties au conflit ont utilisé des gaz toxiques pour infliger des souffrances atroces et causer d'importantes pertes sur le champ de bataille. Ces armes consistaient essentiellement en des produits chimiques commerciaux bien connus incorporés dans des munitions standard telles que les grenades et les obus d'artillerie.

Résolution 1540 du Conseil de sécurité des Nations unies

Dans sa résolution 1540 (2004), le Conseil de sécurité a décidé que tous les États devaient s'abstenir d'apporter un appui, sous quelque forme que ce soit, à des acteurs non étatiques qui tenteraient de mettre au point, de se procurer, de fabriquer, de posséder, de transporter, de transférer ou d'utiliser des armes nucléaires, chimiques ou biologiques et leurs vecteurs, en particulier à des fins terroristes.

Enquête sur l'utilisation d'armes chimiques et biologiques (UNSGM)

Par la résolution A/42/37 C (1987), l'Assemblée générale des Nations unies a créé, et le Conseil de sécurité a réaffirmé par la résolution 620 (1988), le mécanisme du Secrétaire général (UNSGM) pour mener des enquêtes rapides en réponse aux allégations d'utilisation possible d'armes chimiques, bactériologiques (biologiques) et à toxines qui pourraient constituer une violation du protocole de Genève de 1925 ou d'autres règles pertinentes du droit international coutumier.

ENMOD

Le problème de la modification artificielle de l'environnement à des fins militaires ou à d'autres fins hostiles a été inscrit à l'ordre du jour international au début des années 1970. En juillet 1974, les États-Unis et l'URSS ont décidé de tenir des discussions bilatérales sur les mesures à prendre pour surmonter le danger de l'utilisation de techniques de modification de l'environnement à des fins militaires. Trois cycles de discussions ont eu lieu en 1974 et 1975.