
Le désarmement et la non-prolifération restent des outils indispensables pour aider à créer un environnement de sécurité favorable au développement humain, comme le prévoient la lettre et l'esprit de la Charte des Nations unies. L'ONUG est un lieu central pour la diplomatie internationale dans ce domaine. Il abrite la Conférence du désarmement - le seul organe multilatéral de négociation en matière de désarmement - et fournit, par l'intermédiaire de la branche genevoise du Bureau des affaires de désarmement, un soutien technique et organisationnel à un large éventail d'accords multilatéraux de désarmement. En outre, l'ONUG accueille un grand nombre de conférences liées au désarmement.
La Conférence du désarmement (CD), créée en 1979, est l'unique forum multilatéral de négociation sur le désarmement de la communauté internationale, suite à la première session spéciale sur le désarmement (SSOD I) de l'Assemblée générale des Nations unies, tenue en 1978. Le directeur général de l'ONUG est le secrétaire général de la Conférence du désarmement et le représentant personnel du secrétaire général des Nations unies auprès de la Conférence du désarmement.
Dans le cadre de la Convention sur les mines antipersonnel, le Secrétariat des Nations unies s'est vu confier un certain nombre de tâches, qui sont exécutées par le Service de Genève du Bureau des affaires de désarmement. Ces tâches comprennent, entre autres, la collecte des rapports prévus à l'article 7 sur les mesures prises pour mettre en œuvre la convention et la mise à jour de la base de données correspondante, la tenue de la liste d'experts qualifiés prévue à l'article 8 (9), ainsi que l'organisation des réunions des États parties, qui se déroulent alternativement dans un pays touché par les mines et à l'Office des Nations unies à Genève.
Suite aux efforts prolongés de la communauté internationale pour établir un nouvel instrument qui compléterait le protocole de Genève de 1925, la convention sur les armes biologiques (BWC), premier traité multilatéral de désarmement interdisant la production et l'utilisation d'une catégorie entière d'armes, a été ouverte à la signature le 10 avril 1972 et est entrée en vigueur le 26 mars 1975. Toutes les réunions relatives à cet instrument se tiennent actuellement à l'ONUG et sont gérées par l'unité d'appui à la mise en œuvre de la CIAB au sein de l'antenne genevoise du Bureau des affaires de désarmement.
La convention sur les armes à sous-munitions a été conclue lors de la conférence diplomatique de Dublin sur les armes à sous-munitions, le 30 mai 2008. Les tâches accomplies par le Secrétaire général des Nations unies sont définies dans le texte des conventions et dans les résolutions pertinentes de l'Assemblée générale. Elles comprennent la collecte et la diffusion des rapports nationaux de transparence (article 7), la facilitation de la clarification du respect des dispositions (article 8) et la convocation des assemblées des États parties (article 11) et des conférences d'examen (article 12).
La Convention sur l'interdiction ou la limitation de l'emploi de certaines armes classiques qui peuvent être considérées comme produisant des effets traumatiques excessifs ou comme frappant sans discrimination, également connue sous le nom de Convention sur certaines armes classiques (CCAC) ou de Convention sur les armes inhumaines, comprend une convention et cinq protocoles qui interdisent ou limitent l'emploi de divers types d'armes considérées comme causant des souffrances inutiles ou frappant indistinctement les soldats ou les civils. Les armes actuellement couvertes comprennent les armes laissant des fragments indétectables dans le corps humain (protocole I), les mines, les pièges et autres dispositifs (protocole II), les armes incendiaires (protocole III), les armes à laser aveuglantes (protocole IV) et les restes explosifs de guerre (protocole V). Toutes les réunions relatives à cette convention se tiennent actuellement à l'ONUG et sont assurées par le service de Genève du Bureau des affaires de désarmement.
Dans le domaine des armes légères etde petit calibre (ALPC) et du traité sur le commerce des armes (TCA), le service de Genève assure la liaison avec le Bureau des affaires de désarmement à New York ainsi qu'avec les organisations non gouvernementales et internationales basées à Genève, et représente le Bureau dans les réunions connexes qui se tiennent à Genève.
En outre, l'ONUG accueille occasionnellement d'autres réunions liées aux instruments de désarmement et de non-prolifération, telles que certaines sessions du Conseil consultatif pour les questions de désarmement et certaines sessions du comité préparatoire des conférences d'examen du traité de non-prolifération nucléaire (TNP), ainsi que des groupes d'experts et des séminaires.
En plus de soutenir un large éventail d'accords multilatéraux de désarmement et de contrôle des armements, la branche genevoise du Bureau des affaires de désarmement organise le programme annuel de bourses d'études des Nations unies sur le désarmement, créé en 1978 par la première session extraordinaire de l'Assemblée générale sur le désarmement "... pour promouvoir l'expertise en matière de désarmement dans un plus grand nombre d'États membres, en particulier dans les pays en développement".
Vous trouverez des informations sur l'Office des Nations unies à Genève (ONUG) ici.
Pour plus d'informations sur les dates et réunions sur le désarmement à Genève, consultez le tout nouveau calendrier de UNODA Genève ici.