
Ce thème a été inscrit pour la première fois à l'ordre du jour du désarmement en 1995. La Colombie, agissant au nom du Mouvement des pays non alignés (MNA), a présenté un projet de résolution intitulé "Respect des normes environnementales dans l'élaboration et l'application des accords de désarmement et de maîtrise des armements" à la Première Commission de l'Assemblée générale le 8 novembre 1995.
La résolution, 50/70 M (page 18), a été adoptée par l'Assemblée générale le 12 décembre 1995 par un vote enregistré de 157 voix pour, 4 contre et 2 abstentions. La résolution invitait la Conférence du désarmement à prendre toutes les mesures nécessaires pour inclure dans les traités et accords de négociation sur le désarmement et la limitation des armements les normes environnementales correspondantes, en vue de garantir que le processus de mise en oeuvre de ces traités et accords soit respectueux de l'environnement, en particulier la destruction des armes couvertes par ces traités et accords. La résolution a également mis l'accent sur la nécessité de veiller à ce que l'environnement soit protégé lors de la mise en œuvre des activités de destruction prévues par la convention sur les armes chimiques. Les résolutions suivantes ont mis l'accent sur les armes radiologiques et les déchets radiologiques et ont appelé à l'adoption de mesures respectueuses de l'environnement pour toutes les activités menées dans l'Antarctique, les fonds marins et l'espace extra-atmosphérique.
En 1997, l'Assemblée générale a adopté la résolution 52/38 E (page 7) sur le même sujet, mais cette résolution demandait également aux États membres de communiquer au Secrétaire général des informations sur les mesures qu'ils avaient adoptées pour promouvoir les objectifs envisagés dans la résolution, et priait le Secrétaire général de présenter un rapport à l'Assemblée générale lors de sa 53e session (1998). Trois pays ont répondu (Cuba, le Mexique et le Viêt Nam). Le Secrétaire général publie un rapport annuel sur cette question depuis 1998.