27 août 2012 — La deuxième Conférence d’examen du Programme d’action des Nations Unies sur le commerce illicite des armes légères et de petit calibre s’ouvre aujourd’hui au siège des Nations Unies à New York. La conférence se poursuivra jusqu’au 7 septembre.

Le Programme d’action, adopté par consensus par les gouvernements en 2001, contient des recommandations concrètes visant à améliorer la législation nationale et les contrôles sur les armes légères illicites, à favoriser la coopération régionale et à promouvoir l’assistance et la coopération internationales sur cette question. Il a été élaboré et approuvé à la suite d’une prise de conscience croissante du fait que la plupart des conflits actuels sont menés au moyen d’armes légères et de petit calibre illicites, et que leur disponibilité généralisée a un impact négatif sur la paix et la sécurité internationales, facilite les violations du droit international humanitaire et des droits de l’homme et entrave le développement économique et social.
Les délégations de tous les États membres se réunissent tous les six ans pour examiner les progrès réalisés dans la mise en œuvre du Programme d’action. La première Conférence d’examen, tenue en 2006, s’est achevée sans accord sur un document final. Outre le Programme d’action, la Conférence examine également la mise en œuvre de l’Instrument international de traçage, par lequel les gouvernements s’engagent à coopérer aux efforts visant à traquer les armes légères et de petit calibre illicites.
Si des progrès considérables ont été réalisés dans la lutte contre la prolifération des armes légères et de petit calibre illicites depuis l’adoption du Programme d’action – notamment le renforcement des systèmes nationaux de contrôle des importations et des exportations et l’amélioration de la sécurité des stocks d’armes – de nombreux défis demeurent. Les armes illicites continuent de circuler dans les zones de conflit et d’après conflit ; le vol dans les stocks des États demeure une source majeure d’approvisionnement pour les marchés noirs ; et la violence armée en milieu urbain demeure un grave problème dans de nombreuses régions. La Conférence d’examen sera l’occasion d’identifier les défis qui subsistent et de discuter et de convenir de plans pratiques et réalisables pour les relever.
La Conférence, qui n’a pour seul objectif que d’examiner la mise en œuvre du Programme d’action, ne cherche ni à le réviser ni à l’élargir, ni à interdire aux citoyens de quelque pays que ce soit de posséder des armes à feu autorisées. En outre, la Conférence n’aborde pas le commerce légal des armes.
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