Bulletin d’information [No. 5 | NOV 2020]

Lors de la conférence d’examen des Nations Unies sur les armes légères et de petit calibre de 2018, les gouvernements ont convenu d’utiliser des points de contact nationaux pour renforcer l’échange d’informations et d’autres formes de coopération internationale. Ce bulletin répond à cette demande.

Notre objectif est d’informer les autorités nationales tous les six mois sur les bonnes pratiques en matière de contrôle des armes légères et sur les derniers développements pertinents au sein des Nations Unies, afin que ces autorités aient accès aux méthodes et politiques les plus efficaces et les mieux testées.

Si vous, en tant que responsable national travaillant pour un contrôle efficace des armes légères, pouvez facilement récupérer des outils et des informations de pointe, cela contribuera à l’objectif de «désarmement qui sauve des vies»: l’objectif clé de la réglementation des armes classiques dans “l’Agenda pour le désarmement” du Secrétaire général de l’ONU.


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ACTUALITÉS

Assemblée générale des Nations Unies : la 75e session

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En septembre, les États membres se sont réunis pour l’ouverture de la 75e session de l’Assemblée générale dans le contexte de la crise actuelle de la  COVID-19. Le débat de haut niveau non-conventionnel a débuté par une commémoration virtuelle marquant le 75e anniversaire des Nations Unies, suivie du débat général du 22 au 29 septembre. La plupart des chefs d’État, chefs de gouvernement et autres hautes autorités se sont adressés à la nouvelle session de l’Assemblée par message vidéo en mettant l’accent sur le thème de cette année: « L’avenir que nous voulons, l’ONU qu’il nous faut : réaffirmons notre attachement collectif au multilatéralisme ». Évidemment, la grande majorité des interventions étaient centrées sur les défis que pose la pandémie actuelle et la manière dont la coopération internationale, y compris dans le cadre des Nations Unies, demeure essentielle pour lutter contre le virus.

À l’issue du débat de haut niveau, la Première Commission de l’Assemblée générale, qui est chargée des questions de désarmement et de sécurité internationale, se réunit pendant cinq semaines, du 9 octobre au 4 novembre. Lors de cette rencontre, des échanges informels entre le Haut Représentant pour les affaires de désarmement et des membres de la société civile auront lieu dans un contexte virtuel, ainsi que des briefings des présidents des organes subsidiaires compétents tels que des groupes d’experts gouvernementaux. Afin de réduire au minimum le nombre de sessions en présentiel, le Comité renoncera aux débats thématiques et ne tiendra qu’un seul débat général qui sera suivi de réunions consacrées aux suites données aux résolutions et décisions.

Suite à la décision de l’Assemblée générale de reporter la septième Réunion biennale des États sur le Programme d’action (BMS7) en raison de la  COVID-19, la résolution annuelle sur « Le commerce illicite des armes légères et de petit calibre sous tous ses aspects » sera l’occasion pour déterminer de nouvelles dates pour la tenue de la BMS7. La proposition actuelle pour la tenue de la BMS7 est du 26 au 30 juillet 2021.

La résolution sur les « Problèmes résultant de l’accumulation de stocks de munitions conventionnelles en surplus » sera également présentée lors de cette session par l’Allemagne, qui en est le principal sponsor . Ce point a été ajouté à l’ordre du jour de 2020 en prévision de l’achèvement des travaux du groupe d’experts gouvernementaux (GGE) créé en vertu de la résolution A/RES/72/55 en 2017. Cependant, les travaux du groupe ont été reportés en raison de la  COVID-19, et la Première Commission devrait donc prendre note de ce report et aborder la poursuite des travaux du Groupe en 2021.

Parmi les autres résolutions relatives aux armes légères et de petit calibre qui sont traditionnellement adoptées sur une base annuelle, on peut citer celles relatives à « l’assistance aux États pour l’arrêt de la circulation illicite et la collecte des armes légères et de petit calibre » (A/73/52) et « Le Traité sur le commerce des armes ». La résolution biennale « Lutter contre la menace posée par les engins explosifs improvisés » sera également déposée cette année par son principal parrain, l’Afghanistan. Trinité-et-Tobago présentera la résolution « Femmes, désarmement, non-prolifération et maîtrise des armements » pour célébrer son 10e anniversaire.

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Rapport 2020 sur les armes légères et de petit calibre du Secrétaire général à l’Assemblée générale

 

Le rapport du Secrétaire général sur les armes légères et de petit calibre a été publié dernièrement. Il regroupe les requêtes de l’Assemblée générale contenues dans la résolution 74/60 sur le commerce illicite des armes légères et de petit calibre sous tous ses aspects et dans la résolution 74/51 sur l’assistance aux États pour l’arrêt de la circulation illicite et la collecte des armes légères et de petit calibre.

Photo Courtesy of MAG

Le rapport présente un aperçu des défis liés au détournement d’armes légères et de petit calibre à l’échelle nationale, régionale et internationale, et comprend un aperçu des bonnes pratiques, des leçons apprises et des recommandations sur la prévention et la lutte contre le détournement et le transfert international illicite d’armes légères et de petit calibre aux destinataires non autorisés. Y figurent également les points de vues des États Membres, des organismes du système des Nations Unies, de l’Organisation internationale de police criminelle, et de l’Organisation mondiale des douanes.

Le rapport a été préparé en vue de la septième Réunion biennale des États chargée d’examiner la mise en œuvre du Programme d’action pour prévenir, combattre et éliminer le commerce illicite des armes légères sous tous ses aspects (BMS7), qui examinera les défis et opportunités liés à la mise en œuvre du Programme d’action et de l’Instrument international de traçage à l’échelle nationale, régionale et mondiale aux fins de la prévention et de la lutte contre le détournement et le transfert international illicite d’armes légères et de petit calibre à des destinataires non autorisés.

La BMS7 a été reportée à 2021 en raison de la pandémie COVID-19 et est provisoirement programmé du 26 au 30 juillet 2021, en attendant l’adoption des dates par l’Assemblée générale.

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Lancement de trois nouveaux modules MOSAIC

Le 24 septembre 2020, le Recueil de modules sur le contrôle des armes légères (MOSAIC) a lancé trois nouveaux modules, portant le nombre total de modules disponibles à 21:

  • 02.20 Contrôle des armes légères et de petit calibre dans le contexte de la réforme du secteur de la sécurité (RSS)
  • 02.30 Contrôle des armes légères et de petit calibre dans le contexte du désarmement, de la démobilisation et de la réintégration (DDR)
  • 04.40 Suivi, évaluation et rapport

Le lancement des modules sur la RSS et le DDR a été rendue possible grâce à la coopération et la collaboration étroites entre l’Unité RSS et la Section DDR du Bureau de l’État de droit et des institutions chargée de la sécurité (OROLSI).

Le module sur le contrôle des ALPC dans le contexte de la RSS est destiné principalement à fournir des orientations aux gestionnaires de projets de contrôle des armes légères et aux exécutants de projets sur l’opérationnalisation des liens entre le contrôle des armes légères et la RSS. Il vise également à fournir des informations pour soutenir le développement de synergies entre les deux domaines et, ce faisant, éviter les contradictions dans la conception, la mise en œuvre et le séquençage des différents éléments des programmes de contrôle des armes légères et de RSS.

De même, le module sur le contrôle des ALPC dans le contexte du DDR fournit des conseils sur la conception et la mise en œuvre des activités de contrôle des ALPC, tant du point de vue du désarmement que de la gestion transitoire des armes et des munitions (TWAM) – en contexte DDR. Il vise à doter les praticiens des connaissances juridiques, programmatiques et techniques de base pour concevoir et mettre en œuvre des activités de désarmement et de TWAM sûres et efficaces, dans des contextes de mission et hors mission.

Enfin, le nouveau module sur le suivi, l’évaluation et l’établissement de rapports définit les principes directeurs, les différents objectifs et les principales considérations méthodologiques pour le suivi, l’évaluation et la production de rapports d’interventions de contrôle des ALPC.

Tous les modules sont disponibles sur www.un.org/disarmament/mosaic.

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Directives techniques internationales sur les munitions maintenant disponibles en espagnol et en français

Le Bureau des Nations Unies pour les  affaires de désarmement  (UNODA) a lancé les versions espagnole et française des Directives techniques internationales sur les munitions (IATG) . Le IATG soutient  les États dans leurs efforts pour améliorer la gestion des stocks nationaux, dans le double objectif de réduire le risque pour les communautés locales et d’atténuer les risques que pose la prolifération incontrôlée de munitions pour les plus grandes collectivités.

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Initialement publiées en anglais en 2011 dans le cadre du programme des Nations Unies pour une protection plus sûre, ces directives forment un cadre de référence pour atteindre et démontrer des niveaux efficaces de sûreté et de sécurité des stocks de munitions. Basés sur une science des explosifs solide et reconnue, elles présentent une approche intégrée d’un système de gestion de la qualité des munitions et permettent d’améliorer la sûreté et la sécurité conformément aux bonnes pratiques et aux cadres normatifs et juridiques internationaux.

Actuellement, les IATG (version 2) sont disponibles en arabe, anglais, portugais et russe. Quelques modules ont également été traduits en allemand.

Les gouvernements allemand et suisse ont soutenu financièrement les traductions de l’IATG respectivement en espagnol et en français. Pour accéder au recueil complet des Directives, veuillez accéder au lien suivant: www.un.org/disarmament/un-saferguard/guide-lines/.

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Gestion efficace des armes et des munitions dans un contexte DDR en évolution

La gestion des armes et des munitions (WAM) a pris une place de plus en plus centrale dans le travail des opérations de paix des Nations Unies, y compris dans le cadre des activités et processus de désarmement, de démobilisation et de réintégration (DDR).

Pour soutenir les efforts globaux de DDR, le Département des opérations de paix des Nations Unies (DPO) et le Bureau pour les affaires de désarmement (ODA) mettent en œuvre une initiative conjointe sur « La gestion efficace des armes et des munitions dans un contexte de désarmement, démobilisation et réintégration en mutation ».

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Dans le cadre de cette initiative conjointe, les (sous-)modules des normes DDR intégrées (IDDRS) sur le « désarmement » (4.10) et « la gestion transitoire des armes et des munitions » (4.11) ont été récemment publiés.  Un nouveau module MOSAIC sur « le contrôle des armes légères et de petit calibre dans le contexte du DDR » (2.30), arrimé sur les IDDRS 4.10 et 4.11, a été publié par la suite.

En collaboration avec l’Institut des Nations Unies pour la formation et la recherche (UNITAR), le cours de formation annuel 2020 sur la WAM pour les praticiens du DDR (basé sur un manuel pratique disponible en anglais et en français ) est en cours de déploiement en novembre dans un format participatif et virtuel à la lumière de la pandémie de COVID-19.  Pour compléter la formation, une communauté virtuelle de pratique la « WAM & DDR Hub » a été créée, réunissant des praticiens DDR et des experts WAM pour se rencontrer, réseauter et partager des expériences, des conseils et orientations.

Cette initiative conjointe fournit également une assistance technique sur la WAM aux opérations de paix. En soutien à la transition d’une opération de maintien de la paix à une mission politique spéciale, une mission d’évaluation technique a été déployée en Haïti en août 2019, ce qui a conduit au développement d’activités de suivi, y compris l’appui du Centre régional des Nations Unies pour la paix et le désarmement. et Développement en Amérique latine et dans les Caraïbes (UNLIREC)  à une de loi nationale complète sur les armes à feu.

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Dimensions sexospécifiques de la gestion du cycle de vie des munitions

Le Bureau des Nations Unies pour  affaires de désarmement (UNODA) a publié un document d’information et un Podcast sur les dimensions sexospécifiques de la gestion des munitions, élaborée en étroite collaboration avec l’Institut de recherche Small Arms Survey.

Les explosions non planifiées de dépôts de munitions, ainsi que les conflits, la violence et la criminalité résultant du détournement de munitions, affectent différemment les femmes, les hommes, les filles et les garçons. Pour relever ces défis, il faudrait intégrer les considérations de genre à tout le cycle de vie des munitions. Cependant, à ce jour, les connaissances disponibles sur le lien entre le genre et la gestion des munitions sont insuffisantes.

Le document d’information et le podcast qui l’accompagne tentent de pallier ce manque de connaissances en examinant les dimensions sexospécifiques de la gestion des munitions et en mettant en évidence les principaux points d’entrée dans toutes les phases de la gestion du cycle de vie des munitions. Le document formule des recommandations importantes pour accroître la participation des femmes dans tous les aspects de la gestion des munitions et dans les domaines pertinents du secteur de la sécurité. L’UNODA a présenté le document d’information lors d’un lancement virtuel le 29 octobre 2020 et a enregistré un podcast avec l’auteur afin de mieux faire connaître les principales conclusions du document

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THEMES

Rapports nationaux du PoA

En date du 7 octobre 2020, 80 états ont soumis des rapports nationaux du PoA et de l’ITI (incluant la période de mise en place en 2018 et 2019). (https://smallarms.un-arm.org/national-reports) Étant donné que le délai pour soumettre les rapports nationaux est déjà dépassé, il est fortement encouragé de les envoyer aussi rapidement que possible, si votre gouvernement ne l’a pas déjà fait.

Faisant suite au document de conclusion de la RevCon 3, les organisations internationales et locales sont encouragées à partager des informations sur leurs centres de liaison et sur la mise en œuvre du PoA et de l’ITI. De tels rapports ont été publiés par Interpol, l’OTAN, l’OSCE, le RECSA, et l’OMD. Toutes les autres organisations concernées sont encouragées à en faire autant.

Pour plus d’informations liées aux rapports, consultez le site de la BMS7.

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L’initiative #Youth4Disarmament des Nations Unies

Le désarmement est au cœur du système de sécurité collectif détaillé dans la Charte des Nations Unies.

Le but de ce système n’est rien de moins que l’élimination de la guerre comme instrument de politique étrangère, “pour préserver les générations futures de ce fléau qu’est la guerre”.

Le désarmement et le contrôle des armes sont des outils aidant à prévenir les conflits armés et à réduire leurs impacts quand ils se produisent. Les mesures de désarmement et de contrôle des armes sont souhaitées pour de nombreuses raisons, notamment le maintien de la paix et de la sécurité internationales, le respect des principes humanitaires, la protection des civils, la promotion du développement durable et la prévention ainsi que l’arrêt des conflits armés.

Les jeunes, la génération la plus nombreuse de toute l’histoire, ont un rôle crucial à jouer dans la sensibilisation et le développement de nouvelles approches pour provoquer un changement qui réduirait les menaces liées aux armes de destruction massives et aux armes conventionnelles, y compris leur prolifération.

Du fait de sa résolution 74/64 du 12 décembre 2019, nommée “Jeunesse, désarmement et non-prolifération”, l’Assemblée générale a réaffirmé la contribution importante et bénéfique qu’apportent les jeunes dans le maintien de la paix et de la sécurité.

Dans son agenda pour le désarmement, publié en mai 2018, le Secrétaire général a reconnu les jeunes comme une force colossale pour le changement dans le monde, qui a “prouvé sa puissance à plusieurs reprises pour le soutien à la cause du désarmement”. En conséquence, il a confié au bureau des affaires du désarmement aux Nations Unies (UNODA), en partenariat avec toutes les entités intéressées, la tâche d’approfondir l’investissement dans l’éducation au désarmement, y compris via la mise en place d’une plate-forme pour l’implication des jeunes.

L’UNODA, reconnaissant l’importance des jeunes pour produire du changement, a inauguré l’initiative #Youth4Disarmament en août 2019 afin de connecter géographiquement des jeunes avec des experts pour qu’ils prennent connaissance des défis actuels liés à la sécurité internationale, du travail des Nations Unies et comment ils peuvent activement agir.

En plaçant l’implication des jeunes et l’autonomisation au cœur de ses actions d’éducation au désarmement, l’UNODA vise à soutenir la recommandation du Secrétaire général d’améliorer l’accès des jeunes aux ressources techniques et leur renforcement des capacités tout en leur fournissant un espace de participation dans le secteur du désarmement et de la non-prolifération. L’UNODA vise à transmettre les connaissances et les compétences aux jeunes et les rendre autonomes pour leur permettre de contribuer au désarmement et au maintien de la paix, comme citoyens de leurs pays et du monde entier.

Pour plus d’information concernant #Youth4Disarmament, ses projets et ses activités, consultez www.youth4disarmament.org.

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L’UNLIREC dispense des cours spécialisés pour les officiels du Costa Rica et d’Argentine portant sur les enquêtes liées aux armes à feu selon la dimension de genre

Le Centre régional des Nations Unies pour la paix, le désarmement et le développement en Amérique latine et dans les Caraïbes (UNLIREC) a dispensé son cours spécialisé sur les enquêtes liées aux armes à feu dans une perspective de genre (FIGP) du 18 au 31 août pour l’Argentine, et du 25 août au 4 septembre 2020 pour le Costa Rica.

Au total, plus de 80 officiels des deux pays confondus ont assisté à ce cours. En Argentine, 50 officiels du secteur juridique y ont assisté, dont des procureurs, des juges, des magistrats locaux et des responsables d’institutions spécialisées dans la violence sexospécifique envers les femmes. Des experts en analyse scientifique et du personnel de la police spécialisé en enquêtes criminelles et en balistique y ont également assisté, fournissant ainsi une approche interinstitutionnelle. Au Costa Rica, le public cible comprenait des officiels du secteur juridique, notamment des procureurs du ministère public ainsi que des enquêteurs et des instructeurs spécialisés dans les armes à feu de l’Agence d’enquêtes judiciaires et de son école.

Le cours a abordé les aspects théoriques et techniques des enquêtes criminelles et la façon dont la dimension sexospécifique comme méthode d’analyse peut contribuer à établir des conclusions dénuées de stéréotypes, basées sur des études techniques et scientifiques objectives. Pour les besoins du cours, les études de cas ont souligné l’absence de dimension sexospécifique dans les enquêtes liées aux armes à feu ainsi que la violation des droits que cela implique pour les victimes et leurs familles. Les deux cours ont été dispensés à distance et ont comporté six réunions interactives.

Le cours a également souligné l’importance de traiter adéquatement la scène de crime, les armes à feu et les munitions en tant que preuves matérielles dans les enquêtes incluant la dimension sexospécifique dans les cas de crimes envers les femmes. Tout au long du cours, les échanges sur les bonnes pratiques ont été favorisés, et les participants ont été encouragés à renforcer la coordination et la coopération entre tous les acteurs impliqués dans les différentes étapes d’une enquête judiciaire, dans le but d’optimiser leurs efforts individuels et collectifs pour combattre les crimes liés aux armes à feu. Cela requiert une attention particulière aux cas de violence basée sur le genre, contribuant de fait à la réduction des niveaux d’impunité et au renforcement des capacités des institutions dans les secteurs de la justice et de la sécurité.

Le cours s’est terminé sur un exercice pratique de groupe sur une nouvelle plate-forme en ligne, où les participants devaient appliquer les éléments abordés durant le cours : préserver la scène de crime, rechercher et établir les priorités des preuves selon la dimension sexospécifique en vue de la constitution d’hypothèses préliminaires des événements.

Cette activité fait partie du programme “Femmes, contrôle des armes, désarmement et non-prolifération” de l’UNLIREC, soutenue par le gouvernement du Canada et l’Union Européenne.

Specialized Course on Firearms Investigations from a Gender Perspective
A series of technical tools applicable to cases of femicide, sexual violence, and family/domestic violence are taught during this three-day course
This course provides the criminal basis for the correct processing of crime scenes and for the handling of firearms and ammunition as physical evidence of crimes committed against women in which firearms were used
This course focuses on the proper handling, packaging and custody of firearms and ammunition found at crimes scenes involving VAW
Practical exercises are fundamental to put into practice the theoretical knowledge acquired throughout the course
UNLIREC’s Specialized Training Course on Gender-based Criminal Investigation in Crimes Committed with Firearms shares legal, scientific and technical elements that serve as a reference framework for objectively identifying and differentiating crimes recorded in contexts of violence against women

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EN TITRE

Les Etats créent un élan politique pour “Faire Taire les Armes” en septembre 2020, alors qu’ils commémorent le Mois de l’Amnistie en Afrique 

Avec le soutien conjoint de la Commission de l’Union Africaine, de l’UNODA et du Centre régional pour le contrôle des armes légères, RECSA, sept pays africains ont fait campagne pour soutenir l’initiative phare de l’Union Africaine “Faire Taire les Armes en Afrique d’ici 2020”, commémorant le Mois d’Amnistie en Afrique en septembre de cette année.

Grâce à une vaste campagne de sensibilisation nationale sur les effets néfastes de la possession illégale d’armes à feu, les commissions nationales et les points focaux pour le contrôle des armes légères au Burkina Faso, au Cameroun, au Kenya, en Éthiopie, en Côte d’Ivoire, en République centrafricaine et en République démocratique du Congo ont créé un élan politique important dans la lutte contre la prolifération illicite des armes légères en Afrique.

Un élément clé du projet a été la participation des jeunes par le biais de concours de slogans à l’échelle nationale où les jeunes femmes et hommes ont été encouragés à partager leurs idées et leurs réflexions sur un slogan pour la campagne du mois d’amnistie. Le nombre élevé de participations a reflété l’intérêt que ces jeunes hommes et femmes portent au sujet de la paix et de la sécurité ainsi que leur volonté générale de jouer un rôle actif dans la construction de l’avenir de leur pays et du continent.

La présence de hauts responsables gouvernementaux lors des manifestations de lancement a contribué à élever le sujet du contrôle des armes légères dans les programmes politiques des pays, en encourageant les forces de l’ordre et les médias à s’adresser efficacement au public et à diffuser le message de remise des armes légères illégales aux autorités.

En République centrafricaine, le Président de la République, Faustin Archange Touadera, a lancé l’initiative en soulignant le “rôle crucial que joue le désarmement pour une paix durable dans le pays”. Citant le slogan gagnant de la campagne pour la jeunesse :

“La remise volontaire des armes égale libre circulation des biens et des personnes, la remise volontaire des armes égale sécurité, la remise volontaire des armes égale moins de conflits”, le chef de l’État a appelé les Centrafricains à remettre les armes détenues illégalement au cours des mois de septembre et octobre 2020. 

Afin d’envoyer un message fort pour la paix : les armes obsolètes collectées au cours du processus national de désarmement, de démobilisation et de réintégration ont été détruites lors de l’événement de lancement.

Pour compléter les activités de sensibilisation, le projet prévoit également le renforcement des capacités au niveau national par l’organisation d’ateliers sur la sécurité physique et la gestion des stocks pour les forces de l’ordre nationales ainsi que des concepts de police de proximité. Au Burkina Faso et au Cameroun, les commissions nationales sur les armes légères ont mis en place des formats d’ateliers spécifiques sur des sujets tels que “le genre et le contrôle des armes légères”, encourageant la participation des femmes à tous les niveaux du continuum du contrôle des armes légères, ainsi que la sensibilisation des producteurs d’armes artisanaux locaux.

Grâce à la participation active, à la conception et à la capacité de pilotage des partenaires nationaux, régionaux et continentaux, l’initiative a montré un degré élevé d’appropriation et de traction au niveau national, sensibilisant à la nécessité de travailler ensemble pour la paix en faisant taire les armes.

Les commissions nationales sur les armes légères et les points focaux, ainsi que les organisations de la société civile, poursuivront leurs activités, la collecte et la destruction des armes tout au long du mois d’octobre. Les pays qui ont lancé l’initiative dernièrement continueront les activités jusqu’en décembre 2020.

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25 ans du Programme pour les femmes, la paix et la sécurité : l’importance du contrôle des armes légères

Le mois d’octobre 2020 marque le 20e anniversaire de l’adoption de la résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations Unies sur les femmes, la paix et la sécurité. Avec cette résolution historique, le Conseil de sécurité s’est penché pour la toute première fois sur l’impact disproportionné et unique des conflits armés sur les femmes et a souligné l’importance des femmes dans la prévention et le règlement des conflits, les négociations de paix, la consolidation de la paix, le maintien de la paix, les réponses humanitaires et la reconstruction après les conflits.  

Au cours des 20 dernières années, le Conseil a adopté plusieurs résolutions de suivi – connues sous le nom d’agenda Femmes, Paix et Sécurité (FPS) – qui guident les travaux de promotion de l’égalité des sexes et renforcent la participation, la protection et les droits des femmes dans les efforts de prévention des conflits et de construction d’une paix durable tout au long du cycle d’un conflit.

La convergence croissante du FPS et des programmes de contrôle des armes légères a été illustrée en particulier dans les résolutions 2122 (2013) et 2242 (2015) du Conseil de sécurité . Ce dernier comprend des références explicites à l’impact des armes et des conflits armés sur les femmes, à la violence sexuelle à l’égard des femmes et au rôle clé des femmes dans le contrôle des armes légères.

Le dernier rapport du Secrétaire général sur les armes légères et de petit calibre au Conseil de Securité souligne également le lien important entre les ordres du jour et appelle à une meilleure intégration des considérations relatives aux armes légères et de petit calibre dans l’agenda FPS, y compris dans le contexte de la violence dans les conflits.

Le programme FPS comprend quatre piliers : la participation ; la protection ; la prévention ; et le secours et relèvement – qui doivent tous prendre en compte les armes légères et de petit calibre de manière globale. La synchronisation des plans d’action nationaux (PAN) sur les armes légères et de petit calibre et des PAN du programme FPS aux niveaux national et régional pourrait être un tremplin pour une approche plus cohérente et synergique, tout comme l’échange et l’interaction réguliers des ALPC et des FPS au niveau national et avec les partenaires régionaux.

Le 20ème anniversaire de l’agenda FPS offre à la communauté mondiale l’occasion de faire le point et de renouveler ses engagements envers l’atteinte des objectifs définis dans l’agenda FPS, notamment par le biais du contrôle des armes légères.

Le récent document de recherche de l’UNIDIR est utile pour identifier les points d’entrée pour de nouvelles synergies et des appels tels que celui d’Izumi Nakamitsu, la Haut-Représentante des Nations Unies pour les affaires de désarmement, et de l’Ambassadrice Selma Ashipala-Musavyi de Namibie donnent une impulsion pour accélérer les progrès vers l’égalité des sexes, sur la base de la maîtrise des armements et d’un désarmement efficaces et sexospécifiques.

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Modules MOSAIC sélectionnés:

MOSAIC est un ensemble de notes de conseils pratiques de volontaires sur l’ensemble des mesures de contrôle des armes légères, organisées en 24 modules (21 achevés et 3 en cours d’élaboration). Nous avons présenté onze de ces modules dans les quatre précédents numéros du Bulletin :

  • Mécanismes de coordination nationaux
  • Gestions des stocks
  • Réalisation d’enquêtes sur les armes légères
  • Amélioration des contrôles nationaux concernant la fabrication
  • Conception et mise en œuvre d’un plan d’action national
  • Le traçage des armes légères et de petit calibre illicites
  • Amélioration des contrôles nationaux concernant le transfert international
  • Conception et mise en œuvre d’une programmation pour la sécurité communautaire
  • Marquage et enregistrement
  • Les femmes, les hommes et la dimension sexospécifique des ALPC
  • Les enfants, les adolescents, les jeunes et les ALPC

Dans cette édition, nous nous focaliserons sur les derniers modules des séries opérationnelles (Série 5) : ” Collecte d’armes légères et de petit calibre illicites et non désirées “, “Destruction : armes”, « Contrôle aux frontières et coopération en matière d’application des lois ».

Collecte d’armes légères et de petit calibre illicites et non désirées

Qu’il s’agisse de la conséquence d’un conflit civil ou militaire, un grand nombre d’ALPC ainsi que leurs munitions finissent dans les mains de combattants. Ceci entraîne souvent leur dissémination dans la population civile, y compris après les cessez-le-feu. La majorité des environnements post-conflit étant intrinsèquement fragiles, la présence de nombreuses ALPC ainsi que de leurs munitions peut contribuer à l’augmentation de nombreux facteurs négatifs, tels que les crimes violents et la violence entre groupes et entre individus. Ces facteurs compromettent le relèvement post-conflit, entravent le développement durable et peuvent faciliter le retour à un conflit armé.

Ce module MOSAIC fournit des directives pratiques sur la conception, la mise en œuvre et l’évaluation de programmes qui encouragent les civils à renoncer à leurs armes légères et de petit calibre illicites ou non désirables et à leurs munitions, pour pouvoir contribuer aux objectifs plus globaux de prévention de la violence armée et du crime, de promotion de la consolidation de la paix et de réconciliation.

Pour des conseils et orientations sur la collecte des ALPC illicites ou non désirées, allez sur MOSAIC : www.un.org/disarmament/mosaic.

Destruction : armes

La réussite du programme de contrôle des armes légères et de petit calibre est directement liée aux moyens par lesquels les armes sont éliminées. Les programmes qui conviennent des moyens d’élimination des armes au cas par cas constatent souvent que des insuffisances de budget ou de ressources peuvent entraver le processus de destruction et ainsi saper la confiance envers le programme lui-même et les programmes futurs.

Cependant, la destruction des armes légères et de petit calibre illicites et excédentaires est un élément crucial de tout programme exhaustif de contrôle des armes légères et de petit calibre. La destruction est par nature une méthode efficace pour réduire le nombre d’armes illicites en vente au marché noir ainsi que celles qui y seraient potentiellement amenées. Par opposition aux autres méthodes d’élimination des armes, telles que la vente ou les dons, la destruction empêche les armes légères et de petit calibre d’arriver ou de revenir dans le marché noir.

Cela contribue ainsi à renforcer la confiance dans les actions globales qui visent à empêcher, combattre et éradiquer leur commerce illicite.

Ce module MOSAIC rassemble des directives concernant la planification et la réalisation de manière sécurisée des opérations de destruction d’armes, ainsi que sur la récupération, le recyclage et la réutilisation des matériaux issus du processus de destruction. Il est applicable dans les situations où la destruction est la méthode de traitement choisie pour les armes légères et de petit calibre, y compris celles qui ont été récupérées via le programme de collecte des armes, issues des crimes ou identifiées comme excédentaires selon les réglementations des forces armées d’un état. 

Pour des conseils et orientations sur le module “Destruction des armes”, allez sur MOSAIC : www.un.org/disarmament/ mosaic

Contrôle aux frontières et coopération en matière d’application des lois

Un des prérequis pour empêcher, combattre et éradiquer le commerce illicite des armes légères et de petit calibre est de faire en sorte que chaque état possède des contrôles en place efficaces pour dissuader, détecter et intercepter les transferts d’armes légères et de petit calibre passant par leurs frontières. Pour arriver à cet objectif, les forces de police, en particulier la douane et la police aux frontières, doivent se coordonner et coopérer efficacement entre elles à la fois dans leur propre pays mais aussi avec leurs collègues de l’autre côté de la frontière.

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Il est clair qu’on ne peut pas faire efficacement barrage aux transferts transfrontaliers des armes légères et de petit calibre sans l’intégration de celles-ci dans une stratégie plus globale. De fait, une telle stratégie, par définition, ne pourra pas être compartimentée et devra être orientée sur la réduction de la criminalité transfrontalière étant donné que le contrôle des armes légères et de petit calibre ne représente forcément qu’une partie de la stratégie globale de protection des frontières d’un état.

Ce module MOSAIC est focalisé sur la mise en œuvre de contrôles frontaliers efficaces pour empêcher les transferts illégaux d’armes légères et de petit calibre. Il fournit également des directives pour mener à bien la coopération entre les différentes forces de police responsables du contrôle des frontières, à la fois dans leur propre pays et avec celles des pays voisins, notamment pour la dissuasion, la détection, l’interception, les enquêtes et les poursuites judiciaires des transferts transfrontaliers illicites d’armes légères et de petit calibre. Il détaille le cheminement nécessaire pour mener à bien les contrôles frontaliers efficaces et la coopération entre les forces de police, par l’évaluation en premier lieu des mandats des agences en charge des contrôles aux frontières, puis en évaluant les mécanismes de coopération entre les forces de police, et en déterminant les contrôles et les mécanismes de coopération supplémentaires qui pourraient être mis en place pour améliorer l’efficacité.

Pour des conseils et orientations sur les contrôles aux frontières et la coopération en matière d’application des lois, allez sur MOSAIC : www.un.org/disarmament/mosaic.

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OPPORTUNITÉS DE FINANCEMENT

Candidatures UNSCAR 2020

L’appel d’offres 2020 pour l’UNSCAR était ouvert en août et en septembre. Trente-et-une (31) candidatures ont été reçues pour le financement de l’UNSCAR en 2021. Les résultats du processus de sélection seront annoncés sur la page internet de l’UNSCAR en décembre.

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SALIENT

Comme souligné dans la précédente édition du Bulletin, la mise en place d’une structure dédiée au financement durable pour des mesures intégrées et coordonnées de contrôle des ALPC a été menée à bien. L’entité “Sauver des vies” (SALIENT) a été rendue possible via le fonds pour la consolidation de la paix. SALIENT est une initiative commune du Bureau des affaires de désarmement et du PNUD qui a été inaugurée en octobre 2019. À ce jour, la France, le Japon et la Nouvelle-Zélande ont contribué à SALIENT, tandis que d’autres états membres ont manifesté leur intérêt à faire de même.

Malgré l’impact de la COVID-19 sur la mise en œuvre d’activités sur le terrain, elles sont néanmoins en cours de planification, le démarrage des activités sur au moins deux projets pilotes étant attendu d’ici fin 2020.

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INTERVENANTS

Tous les points de contact nationaux / mécanismes nationaux de coordination pour le Programme d’action
Bureau des affaires de désarmement des Nations Unies (UNODA)
Centres régionaux de désarmement
Institut des Nations Unies pour la recherche sur le désarmement (UNIDIR)
Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (UNODC)
Centres / bureaux régionaux de UNODC
• SEESAC (Europe du Sud-Est et de l’Est)

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Information Bulletin [Issue No. 5 | NOV 2020]

At the 2018 UN small arms review conference, governments agreed to use national points of contact to strengthen the exchange of information and other forms of international cooperation. This bulletin fills that gap.

We aim to inform national authorities every six months on good practices in small arms control and the latest developments in the United Nations, so that they have access to the most authoritative and tested methods and policies.

If you, as a national official working on effective small arms control, are easily able to retrieve state-of-the-art tools and information, this will contribute to the goal of ‘disarmament saving lives’: the key objective on conventional arms regulation in the UN Secretary-General’s ‘Disarmament Agenda’.


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NEWS

United Nations General Assembly: the 75th session

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In September, Member States convened for the opening of the 75th session of the General Assembly against the backdrop of the ongoing COVID-19 crisis. The unconventional high-level segment began with a virtual commemoration to mark the 75th anniversary of the United Nations, followed by the general debate from 22 through 29 September. Most Heads of State, Heads of Government, and other senior authorities addressed the new session of the Assembly via video message with a focus on this year’s theme—”The Future We Want, the UN We Need: Reaffirming our Collective Commitment to Multilateralism.” Unsurprisingly, the vast majority of interventions focused on the challenges posed by the ongoing pandemic and how international cooperation, including in the framework of the United Nations, remains essential to fighting the virus.

Following the high-level segment, the General Assembly’s First Committee which deals with disarmament and international security matters convenes over the course of five weeks from 9 October through 4 November. Informal exchanges with the High Representative for Disarmament Affairs and civil society, as well as briefings by Chairs of relevant subsidiary bodies such as groups of governmental experts, will be held in a virtual format. In order to minimize the number of in-person sessions, the Committee will forego thematic cluster debates, and instead have only a general debate followed by meetings dedicated to action on resolutions and decisions.

Following a decision of the General Assembly to postpone to Seventh Biennial Meeting of States on the Programme of Action (BMS7) due to COVID-19, the annual resolution on “The illicit trade in small arms and light weapons in all its aspects” is expected to set new dates for BMS7. The current proposal for BMS7 to be held are 26 to 30 July 2021.

The resolution on “Problems arising from the accumulation of conventional ammunition stockpiles in surplus” will also be tabled at this session by lead sponsor Germany. This item was placed on the agenda for 2020 in anticipation of the completion of the work of the group of governmental experts (GGE) established pursuant to resolution A/RES/72/55 in 2017. However, the Group’s work was postponed due to COVID-19 and thus the First Committee is expected to take note of the postponement and address the continuation of the Group’s work in 2021.

Other resolutions related to small arms and light weapons that are traditionally adopted on an annual basis include those on “Assistance to States for curbing the illicit traffic in small arms and light weapons and collecting them” and “The Arms Trade Treaty”. The biennial resolution “Countering the threat posed by improvised explosive devices” will also be tabled this year by lead sponsor Afghanistan. Trinidad and Tobago will table the resolution “Women, disarmament, non-proliferation and arms control” celebrating its 10th anniversary.

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2020 small arms and light weapons report by the Secretary General to the General Assembly

The report of the Secretary-General on small arms and light weapons was published and includes a consolidation of requests from the General Assembly contained in resolution 74/60 on the illicit trade in small arms and light weapons in all its aspects and resolution 74/51 on assistance to States for curbing the illicit traffic in small arms and light weapons and collecting them.

Photo Courtesy of MAG

The report provides an overview of challenges related to the diversion of small arms and light weapons at the national, regional and international levels and includes an overview of good practices, lessons learned and recommendations on preventing and combating the diversion and illicit international transfer of small arms and light weapons to unauthorized recipients. The views of Member States, the United Nations system, the International Criminal Police Organization and the World Customs Organization are also reflected in the report.

The report has been prepared in preparation for the Seventh Biennial Meeting of States to Consider the Implementation of the Programme of Action to Prevent, Combat and Eradicate the Illicit Trade in Small Arms and Light Weapons in All Its Aspects (BMS7), which will consider key challenges and opportunities relating to the implementation of the Programme of Action and the International Tracing Instrument at the national, regional and global levels for the purposes of preventing and combating the diversion and the illicit international transfer of small arms and light weapons to unauthorized recipients.

BMS7 has been postponed to 2021 in view of the COVID-19 pandemic and is tentatively scheduled for 26 to 30 July 2021, pending the adoption of the dates by the General Assembly.

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Three new MOSAIC modules launched

On 24 September 2020, the Modular Small-arms-control Implementation Compendium (MOSAIC) launched three new modules, bringing the total number of available modules to 21:

  • 02.20 Small arms and light weapons control in the context of Security Sector Reform (SSR)
  • 02.30 Small arms and light weapons control in the context of Disarmament, Demobilization and Reintegration (DDR)
  • 04.40 Monitoring, Evaluation and Reporting

The successful launch of the modules on SSR and DDR would not have been possible absent close cooperation and collaboration with the SSR Unit and DDR Section of the UN Office for the Rule of Law and Security Institutions (OROLSI).

The module on SALW control in the context of SSR is intended to provide guidance primarily for small-arms-control project managers / project implementers on operationalizing the linkages between small arms control and SSR. It also seeks to provide insights to support the development of synergies between the two issue-areas and, in so doing, to head off contradictions in the design, implementation and sequencing of different elements of small arms control and SSR programmes.

Similarly, the module on SALW control in the context of DDR provides guidance on designing and implementing SALW control activities – both disarmament and transitional weapons and ammunition management (TWAM) – in the context of DDR. It aims to equip practitioners with the basic legal, programmatic and technical knowledge to design and implement safe and effective disarmament and TWAM activities in both mission and non-mission contexts.

Finally, the new module on Monitoring, Evaluation and Reporting sets out the guiding principles, different purposes and key methodological considerations for monitoring, evaluation and reporting of SALW control interventions.

All modules are available on www.un.org/disarmament/mosaic.

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International Ammunition Technical Guidelines now available in Spanish and French

The United Nations Office for Disarmament Affairs (UNODA) launched the Spanish and French versions of the International Ammunition Technical Guidelines (IATGs). The IATG support States in their efforts to improve national stockpile management, with the twofold aim of reducing the hazard to local communities from unplanned explosions and mitigating the risks to wider communities posed by the uncontrolled proliferation of ammunition.

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These Guidelines – originally published in English in 2011 under the UN Safer Guard Programme – form a frame of reference to achieve and demonstrate effective levels of safety and security of ammunition stockpiles. Based on sound and accepted explosive science, they provide an integrated approach to a quality management ammunition system and allow for improvements in safety and security in line with good practice and international normative and legal frameworks.

Currently, the IATG (version 2) are available in Arabic, English, Portuguese and Russian. A few modules have also been translated into German.

The governments of Germany and Switzerland financially supported the translations of the IATG to Spanish and French, respectively. To access the complete compendium of Guidelines, please access the following link: www.un.org/disarmament/un-saferguard/guide-lines/.

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Effective weapons and ammunition management in a changing DDR context

Weapons and ammunition management (WAM) has become increasingly central to the work of UN peace operations, including as part of Disarmament, Demobilization and Reintegration (DDR) activities and processes.

To support comprehensive DDR efforts, the United Nations Department of Peace Operations (DPO) and the Office for Disarmament Affairs (ODA) are implementing a joint initiative on “Effective Weapons and Ammunition Management in a Changing Disarmament, Demobilization and Reintegration Context.

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Under this joint initiative, the Integrated DDR Standards (IDDRS) (sub-) modules on “Disarmament” (4.10) and “Transitional Weapons and Ammunition Management” (4.11) were recently published.  A new MOSAIC module on “Small arms and light weapons control in the context of DDR” (2.30), firmly based on IDDRS 4.10 and 4.11, was subsequently published.

In collaboration with the United Nations Institute for Training and Research (UNITAR), the 2020 annual training course on WAM for DDR practitioners (based on a practical handbook –available in English and French) is being rolled out in a participatory, virtual format in November in light of the COVID-19 pandemic.  To complement the training, an online Community of Practice “WAM & DDR Hub” was established, bringing together DDR practitioners and WAM experts to connect, network and share experiences, advice and guidance.

This joint initiative also provides technical assistance on WAM to peace operations. In support of the transition from a peacekeeping operation to a special political mission, a technical assessment mission was deployed to Haiti in August 2019, which led to the development of follow-on activities, including support from the United Nations Regional Centre for Peace, Disarmament and Development in Latin America and the Caribbean (UNLIREC) on a comprehensive national firearms law.

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Gender dimensions of the life-cycle management of ammunition

The United Nations Office for Disarmament Affairs (UNODA) published a Briefing Paper and Podcast on the gender dimensions of ammunition management, developed in close cooperation with the research institute Small Arms Survey.

Unplanned ammunition depot explosions, as well as conflict, violence and crime resulting from ammunition diversion, affect women, men, girls and boys differently. Responding to these challenges requires the integration of gender considerations across the lifecycle of ammunition. However, to date, there is insufficient knowledge available about the link between gender and ammunition management.

The Briefing Paper and accompanying Podcast attempts to narrow this knowledge gap by examining the gender dimensions of ammunition management and highlighting key entry points in all phases of the life-cycle management of ammunition. The Paper makes important recommendations on increasing the involvement of women in all aspects of ammunition management and relevant parts of the security sector.

UNODA presented the Briefing Paper at a Virtual Launch Event on 29 October 2020 and recorded a Podcast with the author to further raise awareness of the Paper’s main findings.

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THEMES

PoA national reports

As of 7 October 2020, PoA/ITI national reports (covering the implementation period 2018 and 2019) have been received from 80 States. (https://smallarms.un-arm.org/national-reports) Since national reports are past due, it is strongly encouraged to submit them as soon as possible, if your Government has not done so already.

Pursuant to the RevCon3 outcome document, international and regional organizations are encouraged to share information on their focal points and implementation of PoA and ITI. Relevant reports have been submitted by INTERPOL, NATO, OSCE, RECSA and WCO. Other applicable organizations are encouraged to do so.

Further information on reporting is available in the BMS7 website.

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UN #Youth4Disarmament Initiative

Disarmament is at the heart of the system of collective security set out in the United Nations Charter.

The purpose of this system was nothing less than the elimination of war as an instrument of foreign policy “to save succeeding generations from the scourge of war”.

Disarmament and arms control are tools to help prevent armed conflict and to mitigate its impacts when it occurs. Measures for disarmament and arms control are pursued for many reasons, including to maintain international peace and security, uphold the principles of humanity, protect civilians, promote sustainable development, and prevent and end armed conflict.

Young people, the largest generation in history, have a critical role to play in raising awareness and developing new approaches to bring about change to reduce threats from weapons of mass destruction and conventional arms, including their proliferation.

By its resolution 74/64 of 12 December 2019, entitled “Youth, Disarmament and Non-proliferation”, the General Assembly reaffirmed the important and positive contribution that young people can make in sustaining peace and security.

In his Agenda for Disarmament, issued in May 2018, the Secretary-General recognized young people as a tremendous force for change in the world who have “proved their power time and again in support of the cause of disarmament”. In this connection, he committed the United Nations Office for Disarmament Affairs (UNODA), in partnership with all interested entities, to further invest in disarmament education, including through the establishment of a platform for youth engagement.

Recognizing the importance of young people in effecting change, UNODA launched the #Youth4Disarmament initiative in August 2019 to connect geographically diverse young people with experts to learn about current international security challenges, the work of the United Nations and how they can actively participate. 

By placing youth engagement and empowerment at the core of its disarmament education efforts, UNODA aims to support the Secretary-General’s recommendation to improve youth access to technical support and capacity-building while providing space for their participation in the field of disarmament and non-proliferation. UNODA aims to impart knowledge and skills to young people and empower them to make their contribution to disarmament and sustaining peace, as national and world citizens.

For more information on the #Youth4Disarmament including its projects and activities please visit www.youth4disarmament.org.

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UNLIREC conducts Specialized Courses on Firearms Investigations from a Gender Perspective for Officials from Costa Rica and Argentina

The United Nations Regional Centre for Peace, Disarmament and Development in Latin America and the Caribbean (UNLIREC) conducted its Specialized Course on Firearms Investigations from a Gender Perspective (FIGP) from 18 to 31 August for Argentina and from 25 August to 4 September 2020 for Costa Rica.

In total, more than 80 officials from both countries were trained. In Argentina, 50 officials from the Judiciary were trained, including prosecutors, judges, ministers of provincial courts and authorities of specialized bodies on gender-based violence against women. Notably, forensic experts and specialized police personnel working on criminal investigations and ballistics also participated, providing an inter-institutional approach. In Costa Rica, the target audience included officials from the Judicial Branch, including prosecutors from the Public Ministry, as well as investigators and training managers specializing in firearms from the Judicial Investigation Agency and School.

The course addressed theoretical and technical aspects of criminal investigations and the way in which a gender perspective – as a method of analysis – can contribute to formulating conclusions free of stereotypes and based on objective scientific or technical studies. For training purposed, case studies highlighted the absence of a gender perspective in firearms investigations and the violation of rights this implies for victims and their families. Both courses took place virtually and included six interactive meetings.

The course also highlighted the importance of appropriately handling the crime scene and firearms and ammunition as physical evidence in the gendered investigation of crimes against women. Throughout the course, good practices were shared, and participants were urged to strengthen coordination and cooperation between all actors involved in the different stages of the judicial investigation, with the aim of optimising their individual and collective efforts to tackle firearms-related crimes. This requires special attention to cases of gender-based violence, thus contributing to reductions in impunity levels and to strengthening the capacities of institutions in the justice and security sectors.

The course concluded with a practical group exercise via a newly developed on-line platform, whereby participants had to apply the content observed in the classes: preservation of the crime scene, search and prioritisation of evidence supported by the gender perspective for the formulation of the preliminary hypothesis of events.

This activity forms part of UNLIREC’s ‘Women, Arms Control, Disarmament and Non-proliferation Programme’, supported by the Government of Canada and the European Union.

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IN THE SPOTLIGHT

States create Political Momentum to “Silence the Guns” in September 2020 as they commemorate the Africa Amnesty Month 

With joint support from the African Union Commission, UNODA and the Regional Centre on Small Arms, RECSA, seven African countries campaigned to support the African Union flagship initiative of “Silencing the Guns in Africa by 2020” commemorating the Africa Amnesty Month in September this year. 

Through widespread nation-wide outreach on the harmful effects of illegal gun-ownership, National Small Arms Commissions and Focal Points for small arms control in Burkina Faso, Cameroon, Kenya, Ethiopia, Côte d’Ivoire, the Central African Republic, and the Democratic Republic of the Congo created significant political momentum in the fight against the illicit proliferation of small arms in Africa. 

One key component of the project was the involvement of youth through nation-wide slogan contests where young women and men were encouraged to share their ideas and thoughts on a slogan for the Amnesty Month Campaign. High levels of participation reflected the interest these young men and women show in the subject of peace and security as well as their general willingness to play an active role in shaping the future of their countries and the continent.

The presence of high-level government officials at the launch events helped elevate the subject of small arms control within the countries’ political agendas supporting to engage law enforcement and the media to effectively reach out to the public and spread the message to hand over illegal small arms to the authorities. 

In the Central African Republic, the President of the Republic, Faustin Archange Touadera, launched the initiative and underlined the “crucial role disarmament plays for sustainable peace in the country”. Quoting the winning slogan of the youth campaign:

“Voluntary hand-over of weapons means free movement of goods and people, voluntary hand-over of weapons means security, voluntary hand-over of weapons means fewer conflicts”, the Head of State called upon Central Africans to hand over illegally owned weapons during September and October 2020. 

Sending a strong message for peace obsolete weapons collected during the national Disarmament, Demobilization, and Reintegration process were destroyed during the launch event. 

To complement outreach and sensitization activities, the project also includes national-level capacity building through the organization of workshops on Physical Security and Stockpile Management for national law enforcement as well as community-based policing concepts. In Burkina Faso and Cameroon, national small arms commissions implemented specific workshop formats on topics such as “Gender and Small Arms Control”, encouraging the participation of women at all levels of the small arms control continuum, as well as the sensitization of local craft weapon producers. 

Through active participation, design, and steering capacity by national, regional, and continental partners, the initiative has shown a high degree of ownership and traction at the national level raising awareness on working together towards peace by silencing the guns.

National small arms commissions and focal points together with civil society organizations will continue activities, weapon collection and destruction throughout the month of October. Countries that launched activities later carry on up to December 2020.

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25 years of the Women, Peace and Security Agenda: the importance of small arms control

October 2020 marks the 20th anniversary of the adoption of United Nations Security Council Resolution 1325 on Women, Peace and Security. With the landmark resolution, the Security Council addressed the disproportionate and unique impact of armed conflict on women for the very first time and stressed the importance of women in conflict prevention and resolution, peace negotiations, peacebuilding, peacekeeping, humanitarian responses and post-conflict reconstruction.  

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Over the past 20 years, the Council adopted several follow-on resolutions – known as the Women, Peace and Security (WPS) agenda – which guide the work on promoting gender equality and strengthened women’s participation, protection and rights in efforts to prevent conflict and build sustainable peace throughout the conflict cycle.

The increasing convergence of the WPS and the small arms control agendas has been illustrated particularly in Security Council Resolution 2122 (2013) and 2242 (2015). The later includes explicit references on the impact of arms and armed conflict on women, sexual violence against women, and to the key role women have in small arms control.

The latest report of the Secretary-General on small arms and light weapons to the Seurity Council also stresses the important link between the agendas and calles for a better integrataton of small arms and light weapons considerations into the WPS agenda, including in the context of sexual violence in conflict.

The WPS agenda consists of four pillars – Participation; Protection; Prevention; and Relief and Recovery – all of which must take into account small arms and light weapons comprehensively. The synchronization of National Action Plans (NAPs) on small arms and light weapons and NAPs on WPS at the national and regional levels could be a stepping stone for a more coherent and synergized approach, as would the regular exchange and interaction of SALW and WPS national and regional focal points.

The 20th anniversary of the WPS agenda provides an opportunity for the global community to take stock and to renew its commitments to achieving the objectives set out in the WPS agenda, including through small arms control.

The recent research paper by UNIDIR is beneficial to identifying entry points for further synergies and calls such as the one by Izumi Nakamitsu, United Nations High Representative for Disarmament Affairs and Ambassador Selma Ashipala-Musavyi of Namibia provide impetus for accelerated progress towards gender equality, based on effective, gendered arms control and disarmament.

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Selected modules from the Modular Small-arms-control Implementation Compendium (MOSAIC)

MOSAIC is a set of voluntary practical guidance notes on the full range of small arms control measures, organized into 24 modules (21 completed and 3 under development). We have highlighted eleven of these modules in the three previous issues of the Bulletin:

  • Setting up national coordinating mechanisms;
  • Stockpile management;
  • Conducting small arms survey;
  • Improving national manufacturing controls;
  • Designing and implementing a national action plan;
  • Tracing illicit small arms and light weapons;
  • Improving national controls over international transfers;
  • Designing and implementing community safety programming; and
  • Marking and record-keeping
  • Women, men and the gendered nature of SALW
  • Children, adolescents, youth and SALW

In this issue, we will focus on the remaining modules in the Operational Series (Series 5): Collection of illicit and unwanted SALW; Destruction: Weapons; and Border controls and law enforcement cooperation.

Collection of illicit and unwanted SALW

Whether as a result of civil unrest or as a consequence of armed conflict, large numbers of SALW, and their ammunition, become concentrated in the hands of combatants. This often leads to their dissemination into the civilian population, including after the cessation of hostilities. With the majority of post-conflict environments being innately fragile, the presence of a large number of SALW, and their ammunition, can contribute to an increase in a number of negative factors, from violent crime to interpersonal and intergroup violence. These hinder post-conflict recovery, thwart sustainable development and may facilitate a relapse into armed conflict.

This MOSAIC module provides practical guidance on designing, implementing and evaluating programmes that encourage civilians to relinquish illegal or unwanted small arms, light weapons and ammunition in order to contribute to the broader objectives of preventing armed violence and crime, and promoting peacebuilding and reconciliation.

For guidance on collection of illicit and unwanted SALW, go to MOSAIC
on www.un.org/disarmament/mosaic.

Destruction: Weapons

Weapons destruction in Central African Republic as part of the Africa Amnesty Month 2020

The success of a small arms and light weapons control programme is directly related to the means by which weapons are ultimately disposed of. Programmes that decide upon the final disposal of weapons on an ad hoc basis often find that shortfalls in finance and resources can hamper the destruction process and thereby damage confidence in the programme, as well as in future programmes.

However, the destruction of illicit and surplus small arms and light weapons is a critical component of any comprehensive small arms and light weapons control programme. Destruction is self-evidently an effective method of reducing the actual number of weapons on the illicit market, as well as the potential supply of weapons to the illicit market. In contrast to other methods of disposal such as sale or gift, destruction ensures that small arms and light weapons cannot find their way (back) into the illicit market. It thus contributes to building confidence in overall efforts to prevent, combat and eradicate their illicit trade.

This MOSAIC module draws together guidance on the planning and safe execution of small arms and light weapons destruction activities, as well as on the recovery, recycling and reuse of materials derived from the destruction process. It is applicable in situations where destruction has been chosen as the method of disposal of small arms and light weapons, including those that have been relinquished as part of a weapons collection programme, recovered in crime or identified as surplus to the requirements of the armed services of a State. 

For guidance on Destruction: weapons, go to MOSAIC on www.un.org/disarmament/ mosaic

Border controls and law enforcement cooperation

A prerequisite for preventing, combating and eradicating the illicit trade in small arms and light weapons is ensuring that every State has effective controls in place to deter, detect and intercept illicit movements of small arms and light weapons across their borders. In order for this goal to be achieved, law enforcement agencies – in particular customs, immigration and border police – must be able to coordinate and cooperate effectively with one another, both within their own countries and with their counterparts on the opposite side of the border.

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It is clear that the prevention of illicit, cross-border movements of small arms and light weapons cannot be effective unless they are integrated into a broader strategy. Moreover, such a strategy cannot, by definition, be piecemeal, but must be aimed at curtailing all cross-border criminality, given that small arms and light weapons control necessarily represents only one part of a State’s overarching border security strategy.

This MOSAIC module focuses on the implementation of effective border controls to prevent illicit cross-border movements of small arms and light weapons. It also provides guidance on achieving cooperation between different law enforcement agencies with responsibility for border controls, both within a State and between neighbouring States, in particular related to the deterrence, detection, interception, investigation, and prosecution of illicit cross-border movements of small arms and light weapons. It sets out the steps required to achieve effective border controls and law enforcement cooperation, from reviewing the mandates of the agencies responsible for border control, through reviewing existing law enforcement cooperation mechanisms, to identifying additional control and cooperation mechanisms that can be put in place to improve performance.

For guidance on border controls and law enforcement cooperation, go to MOSAIC on www.un.org/disarmament/mosaic.

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FUNDING OPPORTUNITIES

UNSCAR 2020 applications

The 2020 UNSCAR Call for Proposals was open in August and September. Thirty-one (31) applications were received for 2021 UNSCAR funds. The results of the selection process will be announced on the UNSCAR webpage in December.

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SALIENT update

As highlighted in the previous issue of the Bulletin, the establishment of a dedicated facility to ensure sustained financing for coordinated, integrated small-arms control measures in most-affected countries has been completed and the Saving Lives Entity (SALIENT) has been opened as a window within the Peacebuilding Fund. SALIENT is a joint undertaking of UNODA and UNDP and was formally launched in October 2019. Contributions to SALIENT have thus far been made by France, Japan and New Zealand, with other Member States expressing interest in the fund.

Notwithstanding the impact of COVID-19 in moving forward with activities on the ground, planning is nonetheless underway in the expectation of the start of initial activities on at least two pilot projects, by the end of 2020.

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CONNECT

• National Points of Contact / National Coordination Agencies for the Programme of Action
• United Nations Office for Disarmament Affairs (UNODA)
• Regional Centres for disarmament
• United Nations Institute for Disarmament Research (UNIDIR)
• UN Office on Drugs and Crime (UNODC)
• UNODC regional centres / offices
• SEESAC (South-Eastern & Eastern Europe)

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Boletín informativo [No 5 | NOV 2020]

En la Conferencia de Examen de las Naciones Unidas sobre armas pequeñas celebrada en 2018, los gobiernos acordaron utilizar puntos de contacto nacionales para mejorar el intercambio de información y otras formas de cooperación internacional. Ese es el propósito de este boletín.

Nuestro objetivo es informar a las autoridades nacionales cada seis meses sobre buenas prácticas en el control de armas pequeñas y los últimos avances de las Naciones Unidas, de manera que conozcan las políticas y métodos de probada eficacia más fidedignos.

Si usted, en cuanto funcionario nacional que trabaja para el control efectivo de las armas pequeñas, tiene acceso a información y a las herramientas más avanzadas, podría contribuir al «desarme para salvar vidas», objetivo principal de la reglamentación de armas convencionales en la «Agenda de Desarme» del Secretario General de la ONU.


NOTICIAS | TEMAS | EN EL PUNTO DE MIRA | OPORTUNIDADES DE FINANCIACIÓN | CONTACTO


NOTICIAS

Asamblea General de las Naciones Unidas: septuagésimo quinto período de sesiones

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En septiembre, los Estados Miembros se reunieron para la apertura del septuagésimo quinto período de sesiones de la Asamblea General en el contexto de la crisis actual causada por la COVID-19. La serie extraordinaria de sesiones de alto nivel se inició con una conmemoración virtual para celebrar el 75 aniversario de las Naciones Unidas, seguida de un debate general que se prolongó desde el 22 hasta el 29 de septiembre. La mayoría de los Jefes de Estado, Jefes de Gobierno, y otras autoridades de alto rango hicieron uso de la palabra en el nuevo período de sesiones de la Asamblea mediante un mensaje de video centrado en el tema de este año “El futuro que queremos, las Naciones Unidas que necesitamos: reafirmación de nuestro compromiso colectivo con el multilateralismo ”. Como se esperaba, la gran mayoría de intervenciones se centraron en los desafíos planteados por la actual pandemia y en los motivos por los que la cooperación internacional, también en el marco de las Naciones Unidas, es esencial para enfrentar el virus.

Después de la serie de sesiones de alto nivel, la Primera Comisión de la Asamblea General , que se ocupa de los asuntos de desarme y seguridad internacional, se reunirá durante cinco semanas, desde el 9 de octubre hasta el 4 de noviembre. Se llevarán a cabo intercambios informales virtuales con la Alta Representante para Asuntos de Desarme y la sociedad civil, así como sesiones informativas a cargo de los presidentes de los órganos subsidiarios pertinentes y grupos de expertos gubernamentales. Con el fin de minimizar el número de sesiones presenciales, la Comisión prescindirá de los debates de los grupos temáticos y, en su lugar, sólo se celebrará un debate general seguido de varias reuniones dedicadas a la adopción de medidas sobre resoluciones y decisiones.

Después de una decisión de la Asamblea General, por la que, debido a la COVID-19, se pospuso la Séptima Reunión Bienal de los Estados para Examinar la Ejecución del Programa de Acción sobre Armas Pequeñas, se espera que la resolución anual sobre “El comercio ilícito de armas pequeñas y armas ligeras en todos sus aspectos” fije nuevas fechas para la BMS7. La propuesta actual es que la BMS7 se celebre del 26 al 30 de julio de 2021.

 La resolución sobre los “Problemas que plantea la acumulación excesiva de existencias de municiones convencionales” será presentada en este período de sesiones por Alemania, patrocinador principal. Este tema fue agregado al programa para 2020 en anticipación de la terminación del trabajo del Grupo de Expertos Gubernamentales establecido en 2017, conforme a la resolución  A/RES/72/55 . Sin embargo, el trabajo del Grupo fue pospuesto debido a la COVID-19 y se espera que la Primera Comisión tenga en cuenta el aplazamiento y dé continuación al trabajo del grupo en 2021.

Otras resoluciones relacionadas con armas pequeñas y armas ligeras, que tradicionalmente se aprueban anualmente, incluyen aquellas sobre “Asistencia a los estados para detener el tráfico ilícito de armas pequeñas y armas ligeras y proceder a su recogida” y sobre el “Tratado sobre el Comercio de Armas”. La resolución bienal “Contrarrestar la amenaza que suponen los artefactos explosivos improvisados” también será presentada este año por el Afganistán, su patrocinador principal. Trinidad y Tobago presentará la resolución “La mujer, el desarme, la no proliferación y el control de armamentos”, para celebrar su décimo aniversario.

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Informe de 2020 sobre las armas pequeñas y las armas ligeras presentado por el Secretario General a la Asamblea General

Se ha publicado el informe  del Secretario General sobre las armas pequeñas y las armas ligeras, que incluye una consolidación de las peticiones de la Asamblea General contenidas en la resolución 74/60  sobre el comercio ilícito de armas pequeñas y armas ligeras en todos sus aspectos y la resolución 74/51  sobre la asistencia a los Estados para detener el tráfico ilícito de armas pequeñas y armas ligeras y proceder a su recogida.

Photo Courtesy of MAG

El informe proporciona una descripción de los desafíos relacionados con la desviación de armas pequeñas y armas ligeras a nivel nacional, regional e internacional e incluye una descripción de buenas prácticas, lecciones aprendidas y recomendaciones para la prevención y lucha contra la desviación y transferencia internacional ilícita de armas pequeñas y armas ligeras a destinatarios no autorizados. Las observaciones de los Estados Miembros, del sistema de las Naciones Unidas, de la Organización Internacional de Policía Criminal y de la Organización Mundial de Aduanas también se reflejan en el informe.

El informe ha sido elaborado en el marco de los preparativos de la Séptima Reunión Bienal de los Estados para Examinar la Ejecución del Programa de Acción para Prevenir, Combatir y Eliminar el Tráfico Ilícito de Armas Pequeñas y Ligeras en Todos sus Aspectos (BMS7) que considerará los principales desafíos y oportunidades referentes a la puesta en práctica del Programa de Acción y el Instrumento Internacional de Rastreo a nivel nacional, regional y mundial para los propósitos de prevenir y combatir la desviación y transferencia internacional ilícitas de armas pequeñas y armas ligeras a destinatarios no autorizados.

La BMS7 se ha pospuesto para 2021 debido a la pandemia de la COVID-19 y está prevista inicialmente para los días 26 al 30 de julio de 2021, a la espera de confirmación de las fechas por parte de la Asamblea General.

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Lanzamiento de tres nuevos módulos del MOSAIC

El 24 de septiembre de 2020, el Compendio de Implementación Modular de Control de Armas Pequeñas (MOSAIC) presentó tres nuevos módulos, con lo que el número total de módulos disponibles se eleva a 21:

  • 02.20 Control de armas pequeñas y armas ligeras en el contexto de la Reforma del Sector de la Seguridad (RSS)
  • 02.30 Control de armas pequeñas y armas ligeras en el contexto del Desarme, Desmovilización y Reintegración (DDR)
  • 04.40 Supervisión, Evaluación y Presentación de Informes

El exitoso lanzamiento de los módulos RSS y DDR no habría sido posible sin la cooperación y colaboración de la unidad de RSS y la sección de DDR de la Oficina de Fomento del Estado de Derecho y de las Instituciones de Seguridad (OROLSI).

El módulo sobre el control de las APAL en el contexto de la RSS pretende proporcionar orientación sobre la instrumentación de los vínculos existentes entre el control de las armas pequeñas y la RSS, en particular a los gestores y encargados de la ejecución de proyectos sobre el control de armas pequeñas. También pretende proporcionar ideas para apoyar el desarrollo de sinergias entre las dos esferas temáticas y, así, prevenir contradicciones en el diseño, la implementación y la secuenciación de diversos elementos del control de armas pequeñas y de los programas de SSR.

De manera similar, el módulo sobre control de las APAL en el contexto de Desarme, Desmovilización y Reintegración (DDR) proporciona orientación sobre el diseño e implementación de actividades de control de las APAL, tanto en desarme como en gestión transitoria de armas y municiones, en el contexto de DDR. Tiene como objetivo dotar a los profesionales de conocimientos jurídicos, programáticos y técnicos básicos para diseñar y ejecutar actividades seguras y eficaces de desarme y de gestión transitoria de armas y municiones en contextos de misiones y en otros contextos.

Finalmente, el nuevo módulo de Supervisión, Evaluación y Presentación de Informes expone los principios rectores, los diferentes propósitos y las consideraciones metodológicas clave para supervisar y evaluar las intervenciones de control de APAL, e informar de ellas.

Todos los módulos están disponibles en www.un.org/disarmament/mosaic.

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Las Directrices Técnicas Internacionales sobre Municiones ya están disponibles en español y francés

La Oficina de Asuntos de Desarme de las Naciones Unidas (UNODA) lanzó las versiones en español y francés de las Directrices Técnicas Internacionales sobre Municiones. Las Directrices apoyan a los Estados en sus esfuerzos para mejorar la gestión nacional de arsenales, con el doble objetivo de reducir el peligro, para las comunidades locales, de explosiones imprevistas y de atenuar los riesgos, para las comunidades en general, debidos a la proliferación incontrolada de las municiones.

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Estas Directrices, publicadas originalmente en inglés en 2011 bajo el programa SaferGuard de las Naciones Unidas, conforman un marco de referencia para alcanzar y demostrar niveles eficaces de seguridad y protección frente a los riesgos derivados de las reservas de municiones. Basadas en estudios científicos aceptados y sólidos sobre explosivos, proporcionan una aproximación integrada a un sistema de calidad para la gestión de las municiones y permiten mejoras en materia de seguridad y protección conforme a buenas prácticas y a marcos normativos y jurídicos internacionales.

Actualmente, las Directrices Técnicas Internacionales sobre Municiones (versión 2) están disponibles en árabe, inglés, portugués y ruso. Algunos módulos también se han traducido al alemán.

Los Gobiernos de Alemania y Suiza prestaron apoyo financiero para las traducciones de las Directrices al español y francés, respectivamente. Podrá acceder al compendio completo de Directrices en el siguiente enlace: www.un.org/disarmament/un-saferguard/guide-lines/.

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Gestión eficaz de armas y municiones en un contexto cambiante de desarme, desmovilización y reintegración

La Gestión de Armas y Municiones se ha convertido en un tema central para el trabajo de las operaciones de paz de las Naciones Unidas, y también como parte de las actividades y los procesos de Desarme, Desmovilización y Reintegración (DDR).

Para apoyar los esfuerzos de gran alcance en materia de DDR, el Departamento de Operaciones de Paz (DOP) y la Oficina de Asuntos de Desarme de las Naciones Unidas (UNODA) están implementando una iniciativa común sobre la “Gestión eficaz de armas y municiones en un contexto de desarme, desmovilización y reintegración en evolución”.

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En el marco de esta iniciativa común, los (sub)módulos de las Normas Integradas de Desarme, Desmovilización y Reintegración (NIDDR) sobre “Desarme ” (4.10) y “Gestión Transitoria de Armas y Municiones” (4.11) fueron publicados recientemente. Un módulo nuevo del MOSAIC sobre el “Control de armas pequeñas y armas ligeras en el contexto del Desarme, la Desmovilización y la Reintegración” (2.30), basado firmemente en las NIDDR 4.10 y 4.11, fue publicado posteriormente.

En colaboración con el Instituto de las Naciones Unidas para Formación Profesional e Investigaciones (UNITAR), el curso de capacitación anual de 2020 sobre la Gestión de Armas y Municiones para los profesionales en el ámbito de DDR (basado en un manual práctico disponible en inglés  y en francés) se llevará a cabo en un formato participativo y virtual en noviembre debido a la pandemia de la COVID-19. Para complementar la capacitación, se estableció una Comunidad de Práctica en línea “WAM & DDR Hub”, en la que participan profesionales del ámbito de DDR y expertos en gestión de armas y municiones, quienes podrán conectarse, trabajar en red y compartir experiencias, consejos y orientaciones.

Esta iniciativa común también proporciona asistencia técnica sobre gestión de armas y municiones a las operaciones de paz. En apoyo a la transición de una operación de mantenimiento de la paz a una misión política especial, en agosto de 2019 se desplegó en Haití una misión de evaluación técnica, que condujo al desarrollo de las actividades de seguimiento con la ayuda del Centro Regional de las Naciones Unidas para la Paz, el Desarme y el Desarrollo en América Latina y el Caribe (UNLIREC)  para la elaboración de una ley nacional integral de armas de fuego.

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Dimensiones de género de la gestión del ciclo de vida de las municiones

La Oficina de Asuntos de Desarme de las Naciones Unidas (UNODA) publicó un Documento Informativo y un Podcast sobre las dimensiones de género de la gestión de municiones, desarrollados en estrecha colaboración con el Instituto de Investigación Small Arms Survey.

Las explosiones imprevistas de depósitos de municiones, así como el conflicto, la violencia y los delitos que son el resultado de la desviación de municiones, afectan a mujeres, hombres, niñas y niños de diferentes maneras. Responder a estos desafíos requiere la integración de las consideraciones de género en todo el ciclo de vida de las municiones. Sin embargo, hasta la fecha, los conocimientos disponibles sobre la relación entre el género y la gestión de municiones son escasos.

El documento informativo y el podcast pretenden reducir este déficit de conocimientos examinando las dimensiones de género de la gestión de municiones y destacando puntos clave en todas las fases de la gestión del ciclo vital de las municiones. El documento hace recomendaciones importantes para el aumento de la participación de mujeres en todos los aspectos de la gestión de municiones y en partes relevantes del sector de la seguridad. UNODA presentó el documento informativo en un Lanzamiento Virtual el 29 de octubre de 2020 y grabó un Podcast con el autor para aumentar la sensibilización acerca de los hallazgos principales del documento.

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TEMAS

Informes nacionales sobre el Programa de Acción sobre Armas Pequeñas

Al 7 de octubre de 2020, se han recibido informes nacionales sobre el Programa de Acción sobre Armas Pequeñas (PdA) y el Instrumento Internacional de Localización (IIR) de 80 Estados (período de implementación de 2018 y 2019). (https://smallarms.un-arm.org/national-reports) Dado que algunos Gobiernos se han retrasado en la presentación de sus informes nacionales, recomendamos encarecidamente a dichos Gobiernos que los presenten lo antes posible.

Conforme al documento final de RevCon3, se alienta a las organizaciones internacionales y regionales a que compartan información sobre sus puntos focales y sus progresos en la implementación del PdA y el IIR. La INTERPOL, la OTAN, la OSCE, el RECSA y la Organización Mundial de Aduanas (OMA) han presentado informes a este respecto y alentamos al resto de organizaciones pertinentes a que lo hagan.

Se puede consultar más información sobre la presentación de informes en el sitio web de la BMS7.

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La iniciativa #Youth4Disarmament de las Naciones Unidas

El desarme ocupa un lugar central en el sistema de seguridad colectiva establecido en virtud de la Carta de las Naciones Unidas.

El propósito de dicho sistema era nada menos que la eliminación de los enfrentamientos armados como instrumentos de política exterior a fin de “preservar a las generaciones venideras del flagelo de la guerra”.

El desarme y el control de armamentos son instrumentos que contribuyen a prevenir los conflictos armados y, cuando dichos conflictos se producen, mitigar sus efectos. Son varios los motivos que justifican la adopción de medidas de desarme y control de armamento y entre ellos cabe señalar el mantenimiento de la paz y la seguridad internacionales, la defensa de los principios de la humanidad, la protección de la población civil, la promoción del desarrollo sostenible y la prevención y erradicación de los conflictos armados.

Los jóvenes, que constituyen la mayor generación de la historia, deben desempeñar un papel fundamental en la labor de concienciación y en la elaboración de nuevos enfoques innovadores que permitan reducir las amenazas de las armas de destrucción masiva y las armas convencionales, así como su proliferación.

En virtud de la resolución 74/64 de 12 de diciembre de 2019, la Asamblea General reafirmó la contribución importante y positiva que pueden aportar los jóvenes al mantenimiento de la paz y la seguridad.

En su Agenda para el Desarme, publicada en mayo de 2018, el Secretario General reconocía el papel de los jóvenes como agentes fundamentales de cambio en el mundo, que han demostrado en tantas ocasiones su poder a favor de la causa del desarme. A este respecto, el Secretario General prometió que la Oficina de Asuntos de Desarme de las Naciones Unidas (UNODA), en colaboración con todas las entidades interesadas, invertiría más en educación para el desarme, incluso mediante el establecimiento de una plataforma para la participación de los jóvenes.

Reconociendo la importancia de los jóvenes a la hora de propiciar el cambio, la UNODA presentó en agosto de 2019 la iniciativa #Youth4Disarmament initiative que tiene como finalidad poner a jóvenes de orígenes geográficos diversos en contacto con expertos que les dan a conocer los actuales desafíos para la seguridad internacional, la labor de las Naciones Unidas y la manera en la que puedan participar activamente en esta labor. 

Al situar la participación y el empoderamiento de los jóvenes en el centro de las iniciativas en el ámbito de la educación para el desarme, la UNODA pretende apoyar la recomendación del Secretario General de mejorar el acceso de los jóvenes a la asistencia técnica y la creación de capacidad y, al mismo tiempo, proporcionar un espacio para su participación en el ámbito del desarme y la no proliferación. La UNODA tiene previsto impartir conocimientos teóricos y prácticos a los jóvenes y empoderarlos para que puedan contribuir al desarme y al mantenimiento de la paz, en tanto que ciudadanos nacionales y del mundo.

Para obtener más información sobre la iniciativa #Youth4Disarmament, sus proyectos y actividades, visite www.youth4disarmament.org.

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UNLIREC imparte cursos especializados en investigaciones sobre armas de fuego desde una perspectiva de género, dirigidos a los funcionarios de Costa Rica y Argentina

El Centro Regional de las Naciones Unidas para la Paz, el Desarme y el Desarrollo en América Latina y el Caribe (UNLIREC) impartió un curso especializado en investigaciones sobre armas de fuego desde una perspectiva de género del 18 al 31 de agosto en Argentina y del 25 de agosto al 4 de septiembre de 2020 en Costa Rica.

En total, asistieron a los cursos más de 80 funcionarios de ambos países. En Argentina, participaron en el curso 50 funcionarios de la Judicatura, entre ellos fiscales, jueces, secretarios de tribunales provinciales y autoridades de órganos especializados en violencia de género ejercida contra las mujeres. Cabe señalar que también asistieron expertos forenses y personal especializado de la policía que participa en investigaciones penales y en balística, lo que contribuyó a dotar a esta iniciativa de un enfoque interinstitucional. En Costa Rica, participaron funcionarios de la Judicatura, incluidos fiscales, así como investigadores y encargados de la gestión de cursos de capacitación especializados en armas de fuego del Organismo y la Escuela de Investigación Judicial.

En el curso se abordaron los aspectos teóricos y técnicos de las investigaciones penales y la manera en que la incorporación de una perspectiva de género –como método de análisis– puede contribuir a formular conclusiones libres de estereotipos y basadas en estudios científicos o técnicos objetivos. Se examinaron varios estudios de casos relacionados con el tema del curso que pusieron de relieve la ausencia de una perspectiva de género en las investigaciones sobre las armas de fuego, y la vulneración de los derechos que ello implica para las víctimas y sus familias. Ambos cursos se impartieron en seis reuniones interactivas virtuales.

El curso también puso de relieve la importancia que tiene en toda investigación con perspectiva de género de los delitos contra las mujeres el manejo de la escena del crimen y de las armas de fuego y sus municiones, como pruebas físicas. A lo largo del curso se compartieron buenas prácticas y se instó a los asistentes a reforzar la coordinación y la cooperación entre todos los agentes que participan en las diferentes etapas de la investigación judicial, a fin de optimizar sus esfuerzos individuales y colectivos en la lucha contra los delitos relacionados con las armas de fuego.  Para ello debe prestarse especial atención a los casos de violencia de género y contribuir así a reducir los niveles de impunidad y reforzar la capacidad de las instituciones en los ámbitos de la justicia y la seguridad.

El curso concluyó con un ejercicio práctico en grupo a través de una plataforma en línea creada recientemente, en el que los participantes tenían que aplicar los contenidos explicados en las clases: preservación de la escena del crimen, búsqueda y priorización de las pruebas incorporando una perspectiva de género con miras a la formulación de una hipótesis preliminar de los hechos.

Esta actividad forma parte del programa “Mujeres, control de armamento, desarme y no proliferación” de UNLIREC, financiado por el Gobierno del Canadá y la Unión Europea.

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EN EL PUNTO DE MIRA

Los Estados generan un impulso político para “silenciar las armas” en septiembre de 2020 para conmemorar el Mes de Amnistía en África

En conmemoración del Mes de Amnistía en África en septiembre de este año, siete países africanos, junto con el apoyo de la Comisión de la Unión Africana, la Oficina de Asuntos de Desarme de las Naciones Unidas y el Centro Regional sobre Armas Pequeñas, (RECSA, por sus siglas en inglés), hicieron campaña para apoyar la iniciativa emblemática de la Unión Africana de “Silenciar las Armas en África para 2020”.

Gracias a la amplia difusión nacional de los efectos perjudiciales sobre la propiedad ilícita de armas, las comisiones nacionales para el control de armas pequeñas y los Centros de Coordinación de Burkina Faso, Camerún, Kenia, Etiopía, Costa de Marfil, República Centroafricana y República Democrática del Congo generaron un importante impulso político en la lucha contra la proliferación ilícita de armas pequeñas en África. 

Un elemento clave del proyecto fue la participación de los jóvenes a través de concursos de eslóganes a nivel nacional, en los que se alentaba a los jóvenes de ambos sexos a compartir sus ideas y opiniones sobre un eslogan para la Campaña del Mes de Amnistía. El alto nivel de participación reflejó el interés que muestran estos hombres y mujeres jóvenes por el tema de la paz y la seguridad, así como su voluntad general de desempeñar un papel activo en la construcción del futuro de sus países y del continente. 

La presencia de funcionarios gubernamentales de alto nivel en los actos de presentación contribuyó a dar carácter prioritario al tema del control de armas pequeñas dentro de las agendas políticas de los países que apoyan la cooperación entre los encargados de las fuerzas del orden y los medios de difusión, para dirigirse eficazmente al público y difundir el mensaje de entregar las armas pequeñas ilegales a las autoridades.  

En la República Centroafricana, el presidente de la República, Faustin Archange Touadera, puso en marcha la iniciativa y subrayó el “papel crucial que desempeña el desarme para lograr una paz sostenible en el país” citando el eslogan ganador de la campaña juvenil:

“La entrega voluntaria de armas significa la libre circulación de bienes y personas; la entrega voluntaria de armas significa seguridad; la entrega voluntaria de armas significa menos conflictos”, el jefe de Estado pidió a los centroafricanos que entregaran las armas obtenidas ilícitamente en septiembre y octubre de 2020. 

Se transmitió un enérgico mensaje por la paz al destruir las armas obsoletas recogidas a lo largo del proceso nacional de Desarme, Desmovilización y Reintegración, durante el acto de presentación. 

Para complementar las actividades de divulgación y sensibilización, el proyecto también incluye la construcción de las capacidades, a través de la organización de talleres sobre seguridad física y gestión de arsenales dirigido a los funcionarios nacionales de las fuerzas del orden, así como sobre conceptos en políticas comunitarias. En Burkina Faso y Camerún, las comisiones nacionales de armas pequeñas organizaron talleres específicos sobre temas como “El género y el control de armas pequeñas”, alentando la participación de las mujeres en todos los niveles del proceso de control de armas pequeñas, así como la sensibilización de los fabricantes locales de armas artesanales.

Gracias a la participación activa, el diseño y la capacidad de dirección de los asociados nacionales, regionales y continentales, la iniciativa ha demostrado un alto grado de protagonismo e impulso nacionales, creando conciencia sobre la necesidad de colaboración para conseguir la paz mediante el silenciamiento de armas.  

Las comisiones nacionales de armas pequeñas y los centros de coordinación, junto con las organizaciones de la sociedad civil, continuarán las actividades de recogida y destrucción de armas durante todo el mes de octubre. Los países que lanzaron actividades de manera posterior continuarán hasta diciembre de 2020.

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25 años de la Agenda de Mujeres, Paz y Seguridad: la importancia del control de armas pequeñas

En octubre de 2020 se celebra el vigésimo aniversario de la aprobación de la Resolución 1325 del Consejo de Seguridad de las Naciones Unidas sobre las Mujeres, la Paz y la Seguridad. Con la histórica resolución, el Consejo de Seguridad abordó por primera vez el impacto desproporcionado y único del conflicto armado en las mujeres e hizo énfasis en la importancia de las mujeres en la prevención y resolución de conflictos, las negociaciones de paz, la consolidación y el mantenimiento de la paz, las respuestas humanitarias y la reconstrucción después de los conflictos.  

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En los últimos 20 años el Consejo ha aprobado varias resoluciones de seguimiento, conocidas como la Agenda de Mujeres, Paz y Seguridad (WPS, por sus siglas en inglés), que orientan el trabajo dirigido a promover la igualdad de género y a fortalecer los derechos, la participación y la protección de las mujeres en los esfuerzos para prevenir el conflicto y consolidar una paz sostenible a través del ciclo del conflicto.

La creciente convergencia de la WPS y las agendas sobre el control de armas pequeñas ha quedado reflejada particularmente en las Resoluciones  2122 (2013) y 2242 (2015) del Consejo de Seguridad. La última incluye referencias explícitas sobre el impacto de las armas y los conflictos armados en las mujeres, la violencia sexual contra las mujeres y el papel clave que desempeñan las mujeres en el control de las armas pequeñas.

El último informe del Secretario General sobre las armas pequeñas y armas ligeras al Consejo de Seguridad también subraya el importante vínculo entre ambas agendas e insta a buscar una mayor integración de las consideraciones sobre las armas pequeñas y las armas ligeras en la agenda WPS, también en el contexto de la violencia sexual en situaciones de conflicto.

La agenda WPS se basa en cuatro pilares: Participación, Protección, Prevención, y Socorro y Recuperación; los cuales deben considerar la cuestión de las armas pequeñas y las armas ligeras con un enfoque integral. La sincronización de los Planes de Acción Nacionales (PAN) sobre las armas pequeñas y las armas ligeras y los PAN sobre la WPS a nivel nacional y regional podría constituir un paso hacia un enfoque más coherente y sinérgico, al igual que el intercambio y la interacción regulares de los puntos focales nacionales y regionales sobre las APAL y la WPS.

El 20 aniversario de la agenda WPS ofrece una oportunidad a la comunidad global para hacer balance y renovar sus compromisos para alcanzar los objetivos precisados en la agenda WPS, incluso mediante el control de las armas pequeñas.

El reciente documento de investigación de la UNIDIR es beneficioso para la identificación de los puntos de entrada para otras sinergias y llamados, como por ejemplo el de Izumi Nakamitsu, Alta Representante de las Naciones Unidas para los Asuntos de Desarme, y la Embajadora Selma Ashipala-Musavyi de Namibia, que proporcionan un impulso al progreso acelerado hacia la igualdad de género basado en el control de armamentos y el desarme efectivos con una dimensión de género.

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Módulos seleccionados del Compendio de Implementación Modular de Control de Armas Pequeñas (MOSAIC)

MOSAIC es un conjunto de notas de orientación prácticas de uso voluntario sobre la gama completa de medidas de control de armas pequeñas, organizado en 24 módulos (21 completos y 3 en fase de desarrollo). Hemos destacado 11 de estos módulos en los tres números anteriores del Boletín:

  • Mecanismos nacionales de coordinación para el control de armas pequeñas y armas ligeras;
  • Gestión de arsenales;
  • Realización de encuestas sobre armas pequeñas y armas ligeras;
  • Mejora de los controles nacionales de fabricación;
  • Elaboración e implementación de un Plan de Acción Nacional;
  • Rastreo de armas pequeñas y ligeras ilegales;
  • Mejora de los controles nacionales sobre las transferencias internacionales;
  • Diseño e implementación de programas de seguridad comunitaria;
  • Marcación y registro;
  • Mujeres, hombres y el componente de género de las armas pequeñas y las armas ligeras;

En este número nos centraremos en los restantes módulos de la Serie sobre Apoyo Operacional (Serie 5): Recogida de armas pequeñas y armas ligeras ilícitas y desechadas; Destrucción: armas; y Controles fronterizos y cooperación para hacer cumplir la ley.

Recogida de armas pequeñas y armas ligeras ilícitas y desechadas

Cuando se producen disturbios civiles o conflictos armados pasa a manos de los combatientes una gran concentración de armas pequeñas, armas ligeras, y sus municiones, lo que a menudo da lugar a su propagación entre la población civil, incluso tras el cese de las hostilidades. Habida cuenta de la fragilidad innata que caracteriza a la mayoría de las situaciones posteriores a conflictos, la existencia de un gran número de armas pequeñas, armas ligeras y sus municiones puede contribuir a un aumento de los factores negativos, desde delitos violentos a violencia interpersonal y entre grupos. Estos factores dificultan la recuperación después de los conflictos, obstaculizan el desarrollo sostenible y pueden facilitar una recaída en el conflicto armado.

Esté módulo del MOSAIC ofrece orientación práctica sobre el diseño, la implementación y la evaluación de programas que alienten a los civiles a renunciar a armas pequeñas, armas ligeras y sus municiones, ilícitas o desechadas, con miras a contribuir a los objetivos generales de prevención de la violencia armada y la delincuencia y promoción de la consolidación de la paz y la reconciliación.

Para obtener más información sobre el módulo relativo a la recogida de armas pequeñas y armas ligeras ilícitas y desechadas, visite el sitio web del MOSAIC pulsando en el siguiente enlace www.un.org/disarmament/mosaic.

Destrucción: armas

Weapons destruction in Central African Republic as part of the Africa Amnesty Month 2020

El éxito de un programa de control de armas pequeñas y armas ligeras está directamente relacionado con los medios utilizados para eliminar definitivamente estas armas. En el caso de los programas dispuestos especialmente para decidir sobre la eliminación definitiva de las armas en función las circunstancias, ocurre a menudo que la falta de financiamiento y de recursos pueden obstaculizar el proceso de destrucción y, por ende, menoscabar la confianza en el programa o en cuestión, así como en los programas que se ejecuten en el futuro.

Sin embargo, la destrucción de excedentes de armas pequeñas y armas ligeras ilícitas es un componente fundamental de todo programa de control de las APAL y, evidentemente, es un método efectivo para reducir el número real de armas que circulan en el mercado ilícito, así como su posible desviación hacia dicho mercado. En contraste con otros métodos de eliminación, como la venta y la donación, la destrucción impide que las armas pequeñas y armas ligeras puedan regresar al mercado ilícito, contribuyendo así a aumentar la confianza en los esfuerzos globales para prevenir, combatir y erradicar el comercio ilícito.

En este módulo del MOSAIC se pueden encontrar directrices sobre la planificación y la ejecución segura de actividades de destrucción de armas pequeñas y armas ligeras, así como sobre la recuperación, el reciclaje y la reutilización de los materiales derivados del proceso de destrucción. El módulo se aplica a situaciones en las que se ha elegido el método de destrucción para eliminar las armas pequeñas y las armas ligeras, incluidas aquellas que fueron abandonadas en el marco de un programa de recogida de armas o recuperadas de actos de delincuencia o identificadas como armas excedentarias respecto de las necesidades de las fuerzas armadas de un Estado.

Para obtener más información sobre el módulo relativo a la destrucción de armas, visite el sitio web del MOSAIC pulsando en el siguiente enlace www.un.org/disarmament/ mosaic

Controles fronterizos y cooperación de las fuerzas del orden

Un requisito previo para prevenir, combatir y erradicar el comercio ilícito de armas pequeñas y armas ligeras es garantizar que cada Estado establezca controles eficaces para disuadir, detectar e interceptar los movimientos ilícitos de armas pequeñas y armas ligeras a través de sus fronteras. Para poder lograr este objetivo, las instituciones de las fuerzas del orden –en particular los servicios de aduanas, inmigración y patrulla de fronteras– deben contar con la capacidad necesaria para coordinar y cooperar mutuamente con eficacia, tanto en sus propios países como con sus contrapartes del otro lado de la frontera.

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Es evidente que la prevención de los movimientos transfronterizos ilícitos de armas pequeñas y armas ligeras no podrá ser efectiva a menos que forme parte de una estrategia general. Además, por definición, dicha estrategia no puede aplicarse por partes, sino que debe tener como objetivo reducir todas las formas de delincuencia transfronteriza, dado que el control de las armas pequeñas y las armas ligeras representa solo una parte de la estrategia global de los Estados en materia de seguridad.

Este módulo del MOSAIC se centra en la implementación de controles fronterizos efectivos para prevenir la circulación transfronteriza ilícita de armas pequeñas y armas ligeras. Asimismo, ofrece orientaciones para lograr la cooperación entre las diferentes instituciones de las fuerzas del orden responsables de los controles fronterizos, tanto dentro del territorio de un Estado como entre Estados vecinos, en particular en relación con la disuasión, detección, interceptación, investigación y enjuiciamiento de los casos de circulación transfronteriza ilícita de armas pequeñas y armas ligeras. En el módulo se describen las medidas necesarias para establecer controles transfronterizos efectivos y reforzar la cooperación de las fuerzas del orden, como por ejemplo, la revisión de los mandatos de los organismos responsables del control fronterizo, la revisión de los mecanismos de cooperación existentes de las fuerzas del orden o el establecimiento de nuevos mecanismos de control y cooperación para obtener mejores resultados.

Para obtener más información sobre el módulo relativo a los controles fronterizos y la cooperación de las fuerzas del orden, visite el sitio web del MOSAIC pulsando en el siguiente enlace www.un.org/disarmament/mosaic.

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OPORTUNIDADES DE FINANCIÓN

Solicitudes recibidas por el Servicio Fiduciario UNSCAR en 2020

UNSCAR abrió su convocatoria de propuestas de 2020 en los meses de agosto y septiembre y se han recibido treinta y una (31) solicitudes de fondos para 2021. Los resultados del proceso de selección se anunciarán en diciembre en el sitio web de UNSCAR.

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SALIENT: actualización

Como se destacaba en el último número del Boletín, ha finalizado el establecimiento de un servicio específico dedicado a garantizar un financiamiento sostenido para medidas coordinadas e integradas de control de armas pequeñas en los países más afectados, y se ha creado la Entidad Salvar Vidas o “SALIENT” como una ventana dentro del Fondo para la Consolidación de la Paz. SALIENT es una iniciativa conjunta de la UNODA y el PNUD presentada oficialmente en octubre de 2019. Hasta el momento han contribuido a SALIENT Francia, el Japón y Nueva Zelandia y otros Estados Miembros han manifestado su interés por el fondo.

A pesar de que la COVID-19 ha dificultado los avances en las actividades sobre el terreno, existen planes en curso a la espera de poder comenzar las actividades iniciales en al menos dos proyectos piloto antes de que finalice 2020.

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CONTACTO

Todos los puntos de contacto nacionales / mecanismos de coordinación nacional para el control de las armas pequeñas del Programa de Acción
Oficina de Asuntos de Desarme de las Naciones Unidas (UNODA)
Centros regionales para el desarme
Instituto de las Naciones Unidas de Investigación sobre el Desarme (UNIDIR)
Oficina de las Naciones Unidas contra la Droga y el Delito (UNODC)
Centros y oficinas de la UNODC
SEESAC (Europa Sudoriental y Oriental)

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Boletín informativo [No 4 | JUN 2020]


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Todas las imágenes © UN Photo

En la Conferencia de Examen de las Naciones Unidas sobre armas pequeñas celebrada en 2018, los gobiernos acordaron utilizar puntos de contacto nacionales para mejorar el intercambio de información y otras formas de cooperación internacional. Ese es el propósito de este boletín.

Nuestro objetivo es informar a las autoridades nacionales cada seis meses sobre buenas prácticas en el control de armas pequeñas y los últimos avances de las Naciones Unidas, de manera que conozcan las políticas y métodos de probada eficacia más fidedignos.

Si usted, en cuanto funcionario nacional que trabaja para el control efectivo de las armas pequeñas, tiene acceso a información y a las herramientas más avanzadas, podría contribuir al «desarme para salvar
vidas», objetivo principal de la reglamentación de armas convencionales en la «Agenda de Desarme» del Secretario General de la ONU.

 

NOTICIAS

Informe del Secretario General 2020 sobre armas pequeñas y armas ligeras

El Informe del Secretario General sobre “El comercio ilícito de armas pequeñas y armas ligeras en todos sus aspectos y asistencia a los Estados para detener el tráfico ilícito de armas pequeñas y armas ligeras y proceder a su recogida” está ahora disponible en todos los idiomas oficiales de la ONU.

El informe incluye un panorama general de los desafíos relacionados con la desviación de las armas pequeñas y ligeras en los planos nacional, regional e internacional. Asimismo, proporciona una sinopsis de buenas prácticas, lecciones aprendidas y recomendaciones para prevenir y combatir la desviación y la transferencia internacional ilícita de armas pequeñas y y ligeras a receptores no autorizados. En él se reflejan las opiniones de los Estados Miembros, el sistema de las Naciones Unidas, la Organización Internacional de Policía Criminal y la Organización Mundial de Aduanas.

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Informe y sesión informativa del Consejo de Seguridad

En febrero de 2020, Bélgica, un miembro no permanente del Consejo de Seguridad de la ONU que ocupaba la presidencia mensual, organizó una sesión informativa pública sobre el tema de las armas pequeñas y ligeras. La Alta Representante para Asuntos de Desarme, la Sra. Izumi Nakamitsu, comentó sobre el último informe del Secretario General al Consejo de Seguridad sobre armas pequeñas y ligeras emitido el 30 de diciembre de 2019 (S/2019/1011).

Izumi Nakamitsu, subsecretaria general y Alta Representante para asuntos de desarme, informando a los miembros del Consejo de Seguridad de la ONU

En el informe de 2019, el Secretario General ofrece una visión general de las tendencias y los desarrollos más significativos en los últimos dos años en el área de armas pequeñas y ligeras. El Secretario General lamenta el continuo aumento del gasto militar mundial y el papel que las armas pequeñas y ligeras siguen desempeñando para obstaculizar la paz, la seguridad y el desarrollo sostenible.

La sesión informativa del Alto Representante ante el Consejo de Seguridad se centró en dos temas fundamentales reflejados en el informe: el papel de las armas ilícitas pequeñas, las armas ligeras y las municiones asociadas a los conflictos y los delitos generalizados; y el profundo impacto transversal y amplio de los flujos ilícitos de armas pequeñas y armas ligeras.

Tras la sesión informativa la Alta Representante, los 15 miembros del Consejo de Seguridad hicieron sus declaraciones. La mayoría de los miembros enfatizaron sobre el importante papel del Programa de Acción sobre el tráfico ilícito de armas pequeñas y ligeras. Varias intervenciones destacaron el papel de las armas ilícitas en la facilitación de actos de terrorismo y crimen organizado y en el impedimento del desarrollo sostenible. El control de armas pequeñas y armas ligeras con perspectivas de género también se destacó como crucial para obtener respuestas efectivas.

Consulte la Cobertura de las reuniones del Consejo de Seguridad y las Noticias de la ONU sobre este informe.

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La BMS7 se aplaza hasta 2021

En vista de la situación provocada por la pandemia de la enfermedad del coronavirus 2019 (COVID-19), la Asamblea General de las Naciones Unidas pospuso hasta 2021 la Séptima Reunión Bienal de Estados para considerar la implementación del Programa de Acción para prevenir, combatir y eliminar el tráfico ilícito de armas pequeñas y Ligeras en todos sus aspectos (BMS7).

De acuerdo con la decisión A/74/L.62, la Asamblea General decidirá nuevas fechas para la BMS7 en su septuagésimo quinto período de sesiones.

Cabe destacar que aunque la BMS7 ha sido pospuesta, se alienta a los Estados a presentar sus informes nacionales sobre la implementación del Programa de Acción en 2020.

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La serie de talleres sobre género y APL concluye en Asia y el Pacífico

Syed Naveed Qamar, miembro del Parlamento de Pakistán, hablando en el taller para Asia del sur, 18-21 setiembre 2018, Katmandú, Nepal

Con el objetivo de promover un enfoque sistemático y de género del control de armas pequeñas y fortalecer la participación de las mujeres, el Centro Regional para la Paz y el Desarme en Asia y el Pacífico  (UNRCPD) concluyó con éxito una serie de talleres sobre el tema de “Violencia armada y tráfico ilícito de armas pequeñas desde una perspectiva de género “. La serie incluyó tres talleres subregionales para Asia del sur, el sudeste Asiático y el Pacífico, y un seminario regional concluyente para Asia y el Pacífico, durante el período de julio de 2018 a marzo de 2020. El video montaje del evento concluyente está disponible aquí.

Nang Pu, miembro del comité directivo de la red del OSC, la Alianza para la inclusión en el proceso de paz de Myanmar, hablando en el seminario regional concluyente para Asia y el Pacífico, 4-6 marzo 2020, Kathmandu

La serie reunió a parlamentarios y mujeres líderes de la sociedad civil de Asia y el Pacífico. Los participantes desarrollaron acciones que integran medidas sensibles al género para abordar eficazmente la violencia armada e iniciativas conjuntas para avanzar en la incorporación de la perspectiva de género en el control de armas pequeñas en su entorno nacional. Los talleres crearon conciencia  sobre la aplicación práctica de los principales instrumentos internacionales para el control de armas, como el Tratado sobre el Comercio de Armas y el Programa de Acción de las Naciones Unidas sobre APL, y su vinculación con la  Agenda de las Naciones Unidas para el Desarrollo Sostenible y la Agenda de las Mujeres, la Paz y la Seguridad.

El UNRCPD consolidó en un Compendio las discusiones, los hallazgos y las lecciones aprendidas de los cuatro eventos, el cual también servirá como guía para otras actividades sobre Género y APL a nivel nacional y regional.

Los talleres se llevaron a cabo en asociación con la Oficina de Asuntos de Desarme de las Naciones Unidas (UNODA), ONU Mujeres, la Red de Acción Internacional sobre las Armas Pequeñas (IANSA), el Foro Parlamentario sobre Armas Pequeñas y Armas Ligeras y el Centro para la reducción de la violencia armada, con fondos de UNSCAR y la Unión Europea.

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Traducción de los módulos MOSAIC

Todos los módulos del Compendio Modular para la Implementación del Control de Armas Pequeñas (MOSAIC) están ahora disponibles en francés e inglés. Además, los módulos que cubren temas transversales sobre mujeres, hombres y el componente de género de las APL, así como sobre niños, adolescentes y jóvenes y APL, también están disponibles en árabe, portugués y español. Estas directrices internacionales autorizadas están diseñadas para ayudar a los Estados Miembros y organizaciones de todo el mundo a fortalecer sus medidas y capacidades en control de armas pequeñas. La traducción de los módulos MOSAIC al francés es parte de un esfuerzo de mayor envergadura para garantizar que el amplio acceso a estos módulos, incluyendo así la traducción a otros idiomas.

La traducción de los módulos fue financiada por el Gobierno de Francia y las contribuciones de la UE a un programa de varios años que apoya las cuestiones de género y armas pequeñas.

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Nuevo jefe de la División de Armas Convencionales de la UNODA

Adedeji Ebo asumió el cargo como jefe de la División de Armas Convencionales en marzo de 2020. Anteriormente fue el Jefe pionero de la Unidad de Reforma del Sector de Seguridad (SSR), la Oficina de Estado de Derecho e Instituciones de Seguridad (OROLSI), el Departamento de Operaciones de Paz, Nueva York, desde agosto de 2008, con asignaciones intermitentes como Director de Asuntos Políticos en la Oficina de las Naciones Unidas para África Occidental y el Sahel, UNOWAS (2017–2019), Operación de la ONU en Costa de Marfil (2015–2016), y la ONU Oficina en Mali (2013).

Antes de trabajar para la ONU, fue miembro principal y director fundador del Programa África en el Centro de Ginebra para la Gobernanza del Sector de Seguridad (DCAF). Fue profesor asociado y jefe del Departamento de Ciencias Políticas y Estudios de Defensa de la Academia de Defensa de Nigeria. Fue alumno de la Universidad de Keele, Inglaterra (BA, Relaciones Internacionales), London School of Economics and Political Science (MSc, Políticas de la Economía del Mundo) y Bayero University, Nigeria (PhD, Relaciones Internacionales). Su última publicación se titula: La reforma del sector de las Naciones Unidas y la seguridad: política y práctica (coeditado con el profesor Heiner Hanggi), publicado por LIT VERLAG, 2020.

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TEMAS

Informes Nacionales del PoA / IIR 2020

Los Estados se comprometen a presentar informes nacionales cada dos años sobre su implementación del Programa de Acción (PdA) y el Instrumento Internacional de Rastreo (IIR). En la tercera Conferencia de Revisión en 2018, se reafirma la utilización de informes nacionales para establecer un estándar con el fin de medir el progreso en su implementación; así como las necesidades y oportunidades de asistencia y cooperación internacional. Los estados también acordaron compartir información sobre: planes de acción nacionales; puntos de contacto nacionales; incidentes y riesgos de desvío de APL; recopilación de datos relacionados con los ODS; datos desagregados por género y edad; y oportunidades y desafíos asociados con desarrollos recientes en fabricación, tecnología y diseño de APL, entre otros temas. De acuerdo con estos requisitos, la página web de informes en línea se ha actualizado para evaluar mejor el progreso realizado para la implementación del PoA y el IIR, así como de los ODS (ej. objetivo 16.4). La página web de informes en línea del PdA / IIR permite a los Estados enviar sus informes en los 6 idiomas oficiales de la ONU, recopilar y presentar información relevante de forma visual en la página web de informes de PdA  (perfiles de países, asistencia internacional, ODS y estadísticas). Desde el 27 de mayo, se han presentado 45 informes nacionales, los cuales están enumerados en la página web de informes PdA.

La fecha límite para presentar los informes de 2020 (incluye 2018 y 2019) fue el 31 de mayo de 2020. La ODA continuará recibiendo presentaciones extemporáneas. Las Misiones Permanentes o los NPC debencontactar por email a conventional-arms@un.org para obtener un nombre de usuario y contraseña específicos del país para la presentación de informes en línea en caso de que fuera necesario. Consulte las Notas Verbales de ODA para obtener más información. Una vez que se envía un informe de 2020 en línea, se puede actualizar y volver a enviar en cualquier momento durante todo el año y a tiempo para el BMS7, siempre que haya nuevos datos e información disponible o se realice cualquier cambio en los puntos de contacto nacionales. Un informe entregado anteriormente en línea se puede revisar rápidamente para una nueva presentación en el próximo ciclo de informes.

Informes de organizaciones

De acuerdo con la resolución 74/60, de la Asamblea General, se alienta a las organizaciones internacionales y regionales pertinentes a brindar asistencia a los Estados en la preparación de los informes nacionales de PdA / IIR. La ODA emitió una Nota Verbal el 6 de abril y solicitó a dichas organizaciones coordinar con los Estados pertinentes y, de ser posible, compartir un listado de su información de contacto con la ODA.

La Nota Verbal también recordó que las organizaciones internacionales y regionales relevantes pueden presentar sus propios informes. En el documento final de RevCon3, se les alienta a informar sobre las acciones tomadas a nivel regional y subregional que apoyan la implementación de PdA. Se pone a disposición una plantilla simple para asegurar la relevancia y la coherencia de la información en los informes.

Los informes de las organizaciones se publican en la página web del BMS7.

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Documentos Ocasionales de la UNODA sobre el replanteamiento del gasto militar sin restricciones

La Carta de las Naciones Unidas hace explícito el vínculo entre desarme y desarrollo. El artículo 26 reconoce la necesidad de garantizar “el mantenimiento de la paz y la seguridad internacionales con el menor desvío para el armamento de los recursos económicos y humanos del mundo”. A pesar de este claro compromiso global, el gasto militar ha experimentado su mayor aumento anual en esta década, llegando a $1917 billones en 2019, un nivel que no se había visto desde el apogeo de la guerra fría.

Replantear el gasto militar sin restricciones constituye un componente importante de la Agenda para el Desarme del Secretario General, Asegurando Nuestro Futuro Común. En un ambiente en el que la seguridad internacional se deteriora, la reducción de los presupuestos militares se vuelve cada vez más esencial.

Documento Ocasional Núm. 35 sobre el Replanteamiento del Gasto Militar sin Restricciones

Al crear oportunidades para redirigir los fondos del ejército al desarrollo económico y social, una reducción en el gasto militar también puede significar una contribución clave para el logro de la Agenda 2030 para el Desarrollo Sostenible.

Para apoyar de los Objetivos de Desarrollo Sostenible y la Agenda para el Desarme, la Oficina de Asuntos de Desarme ha publicado una serie de Documentos Ocasionales, en dos partes, sobre el replanteamiento del gasto militar sin restricciones destinado a promover una investigación renovada sobre la relación entre el gasto militar y el desarrollo económico y social. El primer volumen de los Documentos Ocasionales Núm. 33 de la UNODA publicado en octubre de 2019, por Michael Spies de la Oficina de Asuntos de Desarme, ofrece una descripción histórica de los esfuerzos de las Naciones Unidas para reducir los gastos militares.

Coincidiendo con los Días Globales de Acción sobre Gastos Militares y en relación con la reciente publicación de los datos anuales de gastos militares por el Instituto Internacional de Investigación de la Paz de Estocolmo (SIPRI), la Oficina de Asuntos de Desarme publicó en abril de 2020 el segundo volumen, los Documentos Ocasionales Núm. 35 de la UNODA, sobre el replanteamiento del gasto militar sin restricciones. Los documentos escritos por la comunidad de expertos abordan el tema del gasto militar desde varios ángulos al examinar el impacto de los gastos militares en la seguridad internacional; la relación entre el gasto militar y los Objetivos de Desarrollo Sostenible; la importancia de las perspectivas de género en el replanteamiento del gasto militar; y lecciones aprendidas de los movimientos de conversión económica.

El objetivo de esta investigación y análisis es apoyar el desarrollo de nuevas iniciativas para reducir el gasto militar con el fin de priorizar la inversión en paz y desarrollo sostenibles.

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El impacto de la COVID-19 en contextos vulnerables y lo que podría significar para el control de armas pequeñas

Mientras que los gobiernos del hemisferio norte se esfuerzan por responder al brote del nuevo coronavirus COVID-19, los países del hemisferio sur se encuentran todavía en una etapa temprana de la pandemia y carecen de una infraestructura básica de atención sanitaria y servicios médicos en las regiones asoladas por los conflictos y la violencia armada.  Así pues, las sociedades que viven en contextos vulnerables se exponen a enormes desafíos cuando se enfrentan aún a otra crisis, la propagación de la COVID-19. Las estructuras socioeconómicas, la densidad de la población, los efectos del cambio climático, la consiguiente escasez de alimentos y los conflictos armados son obstáculos para la aplicación de medidas preventivas de la COVID-19 a gran escala.

Campaña de descontaminación de la COVID-19 en Bamako, Mali

A pesar de que los desafíos son ya múltiples, varios países han presenciado una grave falta de respeto a los derechos humanos en sus respuestas al brote del virus, causando disturbios y violencia a gran escala entre la población. La adopción de medidas autoritarias en la respuesta a la crisis parece fomentar la desconfianza y el temor a las fuerzas gubernamentales, debilitando aún más el compromiso social y aumentando las posibilidades de que los civiles se armen con fines de autodefensa.

El uso de medidas restrictivas en respuesta al brote de la COVID-19 también ha afectado gravemente a la labor humanitaria y al apoyo a iniciativas más amplias de consolidación de paz, en las que la falta de intervención permiten exacerbar la dinámica de los conflictos y el riesgo de que se produzca violencia en la propia comunidad. Muchas de las iniciativas, los procesos de paz y los diálogos cruciales para la consolidación de la paz han quedado paralizados y es posible que se pierdan los beneficios de éstos a largo plazo y sea necesario volver a construirlos desde cero. La falta de seguridad conduce a una mayor actividad de los grupos armados y, con ello, a un posible aumento en la proliferación y circulación ilícita de armas pequeñas, armas ligeras y su munición, una cuestión que se debe abordar.

Dicho esto, la crisis también ha registrado un drástico aumento de la violencia doméstica y la violencia de género, así como un aumento general de los índices de delincuencia en los que el uso de armas pequeñas también desempeña un papel importante.

De cara al futuro, las recomendaciones piden que se adopten enfoques adaptados a las situaciones de conflicto, que se preste apoyo a las respuestas dirigidas por la propia comunidad, incluido el apoyo a los esfuerzos liderados por jóvenes y mujeres, que se supervisen de manera rigurosa los abusos de los derechos humanos y que se inicien diálogos entre el Estado y los ciudadanos para ganar y fomentar la confianza en lugar de propagar el miedo y el odio. Por último, si bien la financiación para dar respuesta a la COVID-19 es vital, las actuales iniciativas de consolidación y mantenimiento de paz y, con ello, de control de armas deberían integrarse en la propia respuesta en lugar de paralizarse o, peor aún, cancelarse.

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EN EL PUNTO DE MIRA

Módulos seleccionados del Compendio de MOSAIC:

MOSAIC es un conjunto de notas prácticas de orientación de carácter voluntario sobre la gama completa de medidas de control de armas pequeñas y ligeras organizado en 24 módulos (18 completados y 6 en proceso de desarrollo). Hemos destacado nueve de estos módulos en los tres números previos del Boletín:

En este número, nos centraremos en los módulos de cuestiones transversales: uno sobre mujeres, hombres y el componente de género de las APL; y otro sobre niños, adolescentes, jóvenes y APL.

Mujeres, hombres y el componente de género de las APL

Las armas pequeñas y ligeras (APL) no involucran ni afectan a hombres y mujeres de la misma manera. Además, las mujeres están tradicionalmente subrepresentadas en las iniciativas orientadas a controlar el uso de estas armas. Al examinar la proliferación y el uso indebido de las armas pequeñas y ligeras desde una perspectiva de género se reconocen estos dos factores, así como la necesidad de emprender la incorporación de la perspectiva de género para garantizar que el impacto de todas las iniciativas de control de APL se tenga en cuenta en cada etapa de diagnóstico, planificación, implementación, monitoreo y evaluación.

UN Photo/Martine Perret

La incorporación de la perspectiva de género permite una mejor comprensión de los roles que desempeñan los hombres y las mujeres con relación a las armas pequeñas y ligeras, en tiempos de conflicto, de reconstrucción postconflicto y de paz. Fomentar la participación equilibrada de ambos géneros en el control de APL garantiza los derechos de hombres y mujeres de participar en la toma de decisiones sobre una cuestión que afecta a la seguridad de todos. Garantizar la participación igualitaria de las mujeres requiere hacer un fuerte énfasis en la inclusión de las mujeres, especialmente de las que provienen de comunidades afectadas y de la sociedad civil, así como el compromiso de realizar un monitoreo y evaluación que incluya el enfoque de género.

La integración de la perspectiva de género en los procesos de control de APL, además de ser un mandato establecido por los instrumentos internacionales, permite una mejor comprensión de los factores que impulsan la demanda y el uso indebido de las armas pequeñas y ligeras, así como sus efectos en los derechos humanos, el desarrollo y la seguridad de todas las personas. La incorporación de la perspectiva de género en el contexto de iniciativas sobre APL supone un componente esencial a la hora de elaborar respuestas que aumenten el nivel de prestación de asistencia social, refuercen la seguridad y fortalezcan la legitimidad política de procesos de construcción de paz, en síntesis, el desarrollo de respuestas holísticas, mejor orientadas y más eficaces.

Este módulo de MOSAIC reúne los temas relacionados con cuestiones de género de otros módulos MOSAIC, establece principios y proporciona orientación sobre la aplicación de programas de control de APL que tengan en cuenta los asuntos de género. Al ofrecer asesoramiento sobre intervenciones y medidas que tengan en cuenta las cuestiones de género, se pretende asistir a los profesionales en el diseño, la aplicación, el monitoreo y la evaluación de las iniciativas de control de las armas pequeñas y ligeras, ya sean de carácter legislativo, normativo, programático o a nivel de proyectos.

Para orientación en los controles nacionales sobre las transferencias internacionales de armas pequeñas y armas ligeras, consulte el MOSAIC en www.un.org/disarmament/salw.

Niños, adolescentes, jóvenes y APL

La violencia armada perpetrada con armas pequeñas y ligeras pone en riesgo a niños, adolescentes y jóvenes al amenazar su seguridad, salud, educación, bienestar y desarrollo, tanto durante los conflictos como después de ellos, así como en tiempos de paz. Los efectos negativos de la violencia armada en niños, adolescentes y l jóvenes son variados y de gran alcance. Entre ellos figuran la muerte, las lesiones físicas, los trastornos y traumas psicosociales, el acceso interrumpido a la nutrición, la educación y la atención de la salud, el desplazamiento, la pérdida de oportunidades, la violencia de género (incluida la violencia sexual), la intimidación, la explotación y el abuso. Esos efectos se pueden prevenir. La muerte, lesiones y maltrato de niños, adolescentes y jóvenes puede evitarse o reducirse al menos considerablemente mediante la acción responsable de los adultos para protegerlos y mediante la acción de los propios niños, adolescentes y jóvenes, como agentes de cambio.

UN Photo/Pernaca Sudhakaran

Es importante señalar que el uso de armas pequeñas por niños, adolescentes y jóvenes no siempre está asociado con la violencia interpersonal o intergrupal. En muchos países, los jóvenes utilizan armas pequeñas con fines recreativos (por ejemplo, caza y tiro deportivo) en entornos seguros, regulados y organizados. En algunos países, los jóvenes utilizan las armas pequeñas para dedicarse a la caza de subsistencia a fin de complementar los medios de vida de sus familias o para marcar su mayoría de edad en ritos de la sociedad. Incluso en contextos bien regulados y en sociedades pacíficas de otro tipo, las armas pequeñas pueden utilizarse indebidamente, ya sea de manera intencional o no, con consecuencias devastadoras para los niños, adolescentes y jóvenes. Si bien se reconoce la diversidad de contextos en los que los jóvenes pueden interactuar con las armas pequeñas, es importante centrarse en reducir al mínimo los riesgos que esas armas representan para este grupo etario. Además, la participación activa y significativa de los niños, adolescentes y jóvenes en los esfuerzos por controlar las armas pequeñas y las armas ligeras puede fomentar la sostenibilidad y aportar la creatividad y la energía que tanto se necesitan en esta cuestión.

Aunque los aspectos del comercio ilícito, la proliferación incontrolada y el uso indebido de las APL en relación con los niños, los adolescentes y los jóvenes se han incorporado, cuando procede, en todos los módulos del Compendio de MOSAIC, este módulo reúne estos temas relacionados con los niños, los adolescentes y los jóvenes y proporciona orientación práctica sobre el diseño, la aplicación, el seguimiento y la evaluación de iniciativas para controlar las armas pequeñas y ligeras — ya sea en el ámbito de la legislación, la política, la programación o los proyectos — que tengan en cuenta y respondan a los derechos, necesidades y capacidades específicos de los niños, adolescentes y jóvenes.

Para orientación sobre el diseño e implementación de programas de seguridad comunitaria, consulte el MOSAIC en www.un.org/disarmament/salw.
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Equipo Asesor en Gestión de Municiones

El deterioro, la inestabilidad y el exceso de existencias de municiones convencionales plantean el doble riesgo de explosiones accidentales en los almacenamientos de municiones y de desviaciones hacia el mercado ilícito. Las repercusiones humanitarias de las explosiones en las zonas de almacenamiento de municiones han dado lugar a muertes, lesiones, daños ambientales, desplazamientos y perturbación de los medios de vida. Además, la desviación de las existencias de municiones ha alimentado los conflictos armados y la violencia y ha contribuido a la fabricación de artefactos explosivos improvisados.

En respuesta a estos desafíos, y en consonancia con el pilar de la Agenda del Secretario General para el Desarme titulado “Desarme que salva vidas“, se creó el Equipo Asesor en Gestión de Municiones (AMAT) como mecanismo internacional de asesoramiento y asistencia técnica en materia de gestión de municiones. Como iniciativa conjunta de la Oficina de Asuntos de Desarme de las Naciones Unidas (UNODA), bajo los parámetros del Programa “SaferGuard” de las Naciones Unidas, y el Centro Internacional de Desminado Humanitario de Ginebra (CIDHG), el AMAT trabaja para mejorar las medidas estatales y regionales sobre la gestión segura y sin riesgos de las municiones y para facilitar la cooperación y asistencia internacionales sostenibles y eficaces.

En funcionamiento desde enero de 2019, el AMAT presta asistencia técnica especializada a los Estados interesados y otros socios, de conformidad con las normas internacionales vigentes más elevadas, a saber, las Directrices Técnicas Internacionales sobre Municiones (IATG).

De este modo, el AMAT contribuye directamente al compromiso de la Agenda 2030 de las Naciones Unidas para el Desarrollo Sostenible, en particular al Objetivo 16 sobre paz, justicia e instituciones sólidas.

Las autoridades nacionales interesadas en solicitar asistencia técnica en materia de gestión de municiones convencionales en el marco del Programa “SaferGuard” de las Naciones Unidas pueden ponerse en contacto con conventionalarms-unoda@un.org.

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2020 – Un Año Especial para Silenciar las Armas en África

2020 es el año límite acordado en la estrategia de la Unión Africana “Silenciar las armas para el 2020”, una iniciativa pionera acompañada de su “Hoja de ruta maestra de la Unión Africana de medidas prácticas para silenciar las armas” adoptada en 2017. Por consiguiente, “Silenciar las armas: crear las condiciones propicias para el desarrollo de África” ha sido declarado tema del año por la Unión Africana. Al resumir los progresos de la iniciativa hasta la fecha, el Alto Representante de la Unión Africana para el silenciamiento de las armas en África, Ramtane Lamamra señaló los importantes avances logrados con relación a la creación de la paz en el continente, con un número de conflictos activos significativamente menor, así como a la elaboración de un “robusto plan para promover la paz, la seguridad y la estabilidad (…) el fomento de la buena gobernanza y el respeto de los derechos humanos”.

Ramtane Lamamra, Alto Representante de la Unión Africana para Silenciar las Armas en África, durante la  reunión del Consejo de Seguridad de las Naciones Unidas sobre el silenciamiento de las armas en África en febrero de 2019

Si bien se han logrado importantes mejoras, aún quedan muchos desafíos por delante. En un análisis exhaustivo, IANSA profundiza en los avances y desafíos de la estrategia “Silenciar las Armas”. Ha formulado recomendaciones firmes, como la de centrarse en una mayor armonización de las medidas a nivel regional y nacional para garantizar una coordinación y sinergias más eficaces, así como en el fortalecimiento de las alianzas entre la sociedad civil y los gobiernos para fomentar el vínculo entre las comunidades y el Estado en respuesta a la proliferación de armas pequeñas ilícitas.

El brote de la nueva pandemia de coronavirus causa además un retroceso en los logros y avances ya alcanzados en materia de paz y seguridad y control de armamentos. A tal efecto, en un informe de las Naciones Unidas publicado recientemente sobre las repercusiones de la COVID-19 en África se destaca la iniciativa “Silenciar las armas” como una prioridad para el mantenimiento de la paz, la seguridad y la estabilidad frente a la pandemia mundial. Las Naciones Unidas respaldan plenamente a la Unión Africana en su iniciativa de silenciar las armas de diversas maneras. La sólida alianza entre ambas organizaciones, especialmente en esta época de crisis mundial, puede verse en el llamamiento a un alto al fuego mundial lanzado por el Secretario General de las Naciones Unidas, Antonio Guterres, con el apoyo del Presidente de la Comisión de la Unión Africana, el Sr. Moussa Faki Mahamat.

En general, los representantes de ambas organizaciones han hecho un llamamiento a la solidaridad mundial, a fortalecer las relaciones de colaboración y a dar respuestas centradas en las personas para hacer frente a la crisis y reconstruir la paz y la seguridad en un continente que aspira a liberarse de las armas.

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OPORTUNIDADES DE FINANCIACIÓN

UNSCAR – Servicio Fiduciario de Apoyo a la Cooperación para la Regulación de los Armamentos

La implementación de los proyectos de 2020 ya se inició tras haberse producido retrasos en temas administrativos. En junio, el UNSCAR anunciará la convocatoria de propuestas para 2020 a través de su página web UNSCAR.

Current funding partners

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CONTACTO

National Points of Contact / National Coordination Agencies for the Programme of Action
United Nations Office for Disarmament Affairs (UNODA)
Regional Centres for disarmament
United Nations Institute for Disarmament Research (UNIDIR)
UN Office on Drugs and Crime (UNODC)
UNODC regional centres / offices
SEESAC (South-Eastern & Eastern Europe)

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Bulletin d’information [No. 4 | JUIN 2020]


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Toutes les photos © UN Photo

Lors de la conférence d’examen des Nations Unies sur les armes légères et de petit calibre de 2018, les gouvernements ont convenu d’utiliser des points de contact nationaux pour renforcer l’échange d’informations et d’autres formes de coopération internationale. Ce bulletin répond à cette demande.

Notre objectif est d’informer les autorités nationales tous les six mois sur les bonnes pratiques en matière de contrôle des armes légères et sur les derniers développements pertinents au sein des Nations Unies, afin que ces autorités aient accès aux méthodes et politiques les plus efficaces et les mieux testées.

Si vous, en tant que responsable national travaillant pour un contrôle efficace des armes légères, pouvez facilement récupérer des outils et des informations de pointe, cela contribuera à l’objectif de «désarmement qui sauve des vies»: l’objectif clé de la réglementation des armes classiques dans “l’Agenda pour le désarmement” du Secrétaire général de l’ONU.

 

ACTUALITÉS

2020 Rapport du Secrétaire général sur ALPC

Le rapport du Secrétaire général «Le commerce illicite des armes légères et de petit calibre sous tous ses aspects et assistance aux États pour l’arrêt de la circulation illicite et la collecte des armes légères et de petit calibre» est maintenant disponible dans toutes les langues officielles de l’ONU.

Il donne une vue d’ensemble des problèmes liés au détournement des armes légères et de petit calibre aux niveaux national, régional et international. Il offre un aperçu des bonnes pratiques, des enseignements tirés de l’expérience et des recommandations formulées quant aux mesures propres à prévenir et à combattre le détournement et le transfert international illicite des armes légères et de petit calibre au profit d’utilisateurs non autorisés. Y figurent les vues des États Membres, des organismes du système des Nations Unies, de l’Organisation internationale de police criminelle, de l’Organisation mondiale des douanes.

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Rapport et exposé du Conseil de sécurité

En février 2020, la Belgique, membre non-permanent du Conseil de Sécurité de l’ONU et assurant la présidence mensuelle, a organisé une réunion d’information sur la thématique des armes légères et de petits calibres. La Haute Représentante des Affaires de Désarmement, Mme. Izumi Nakamitsu, a exposé le dernier rapport du Secrétaire Général au Conseil de Sécurité sur les armes légères et de petit calibre publie le 30 décembre 2019 (S/2019/1011).

Izumi Nakamitsu, Secrétaire Générale Adjointe et Haute représentante les affaires de désarmement, expose le rapport aux membres du Conseil de Sécurité des Nations Unies

Dans le rapport de 2019, le Secrétaire Général donne un aperçu des tendances et évolutions majeures sur les deux dernières années dans le domaine des armes légères et de petit calibre. Le Secrétaire Général déplore la hausse continue des dépenses militaires au niveau mondial et le rôle que les armes légères et de petit calibre continuent de jouer en entravant la paix, la sécurité et le développement durable.

La Haute Représentante a présente au Conseil de Sécurité les deux thèmes fondamentaux indiqués dans le rapport – le rôle des armes légères et de petits calibres et munitions associées illicites dans les conflits et le crime organisé ; et l’impact profond, transversal et vaste des flux d’armes légères et de petit calibre illicites.

A la suite de l’exposé de la Haute Représentante les 15 membres du Conseil de Sécurité ont fait des déclarations. La plupart des membres ont mis l’accent sur le rôle important du Programme d’Action sur le commerce illicite d’armes légères et de petit calibre. Plusieurs interventions ont mis en évidence le rôle des armes illégales qui facilitent le recours aux actes de terrorisme et le crime organisé et qui empêchent le développement durable. Le contrôle des armes légères et de petit calibre tenant compte des caractéristiques sexospécifiques a aussi été souligné comme étant un élément crucial pour des réponses efficaces.

Consultez Security Council Meetings Coverage et UN News au sujet de ce rapport.

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Session BMS7 reportée en 2021

Au vu de la situation concernant la pandémie de la maladie liée au coronavirus (COVID-19), l’Assemblée Générale des Nations-Unies a reporté la septième session biennale visant à considérer la mise en œuvre du Programme d’action pour prévenir, combattre et éradiquer le commerce illicite d’armes légères et de petit calibre sous toutes ses aspects (BMS7) jusqu’en 2021.

Suite à la décision A/74/L.62, de Nouvelles dates pour la session BMS7 seront décidées par l’Assemblée Générale lors de sa soixante-quinzième session.

Veuillez noter que bien que la session BMS7 ait été reportée, les Etats membres sont encourages à soumettre leurs rapports nationaux concernant la mise en œuvre du Programme d’action en 2020.

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Fin de série d’ateliers sur les ALPC en Asie-Pacifique

Syed Naveed Qamar, Member of Parliament of Pakistan, speaks at the Workshop for South Asia, 18-21 September 2018, Kathmandu, Nepal

Avec l’ambition de promouvoir une approche sexospécifique systématique sur le contrôle des armes légères et de renforcer l’émancipation de la femme, le Centre Régional pour la Paix et le Désarmement en Asie et le Pacifique (UNRCPD) a conduit avec succès une série d’ateliers sur « La violence liée aux armes à feux et le trafic des armes légères dans une perspective sexospécifique ». La série a inclu trois ateliers sous-régionaux pour l’Asie du Sud, l’Asie du Sud-Est et le Pacifique, ainsi qu’un séminaire régional de clôture pour l’Asie et le Pacifique sur la période allant de juillet 2018 à Mars 2020. Un montage vidéo du séminaire de clôture est disponible ici .

Les ateliers ont réuni des parlementaires et des femmes de pouvoir issues de la société civile d’Asie et du Pacifique. Les participants ont développé des actions intégrant des mesures tenant compte des mesures sexospécifiques pour répondre efficacement à la violence armée et des initiatives conjointes pour faire progresser l’intégration de la dimension du genre dans le contrôle des armes légères dans leurs dispositifs nationaux.

Nang Pu, Membre du Comité directeur du réseau d’organisation de la société civile (CSO network) Alliance pour l’inclusion du genre dans le processus de paix (Alliance for Gender Inclusion in the Peace Process) de Myanmar parle au séminaire régional de clôture pour l’Asie et le Pacifique, 4-6 mars 2020, Kathmandu, Nepal

En outre, les ateliers ont suscité une prise de conscience sur l’application pratique des instruments internationaux clefs concernant le contrôle des armes, comme le Traité sur le commerce des armes et le Programme d’action des Nations-Unies sur les ALPC et leur lien avec l’Agenda 2030 des Nations Unies pour le Développement Durable et l’Agenda sur les Femmes, la Paix et la Sécurité.

L’UNRCPD a recensé les discussions, résultats et les leçons apprises de ces quatre évènements dans un Compendium, qui sera aussi utilisé comme un guide pour les futures actions sur le Genre et les armes légères et de petit calibre au niveau national et régional.

Les ateliers etaient dirigés en partenariat avec le Bureau des affaires du Désarmement des Nations Unies (UNODA), ONU Femmes, le Réseau International d’Action contre les Armes Légères (IANSA), le Forum Parlementaire sur les Armes Légères et de Petit calibre et le Centre pour la Réduction de la Violence Armée, avec des fonds provenant d’UNSCAR et de l’Union Européenne.

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Traduction des modules MOSAIC

Tous les Recueils de modules sur le contrôle des armes légères (MOSAIC) sont désormais disponibles aussi bien en français qu’en anglais. Par ailleurs, les modules couvrant des questions multi-sectorielles sur les femmes, les hommes et la nature liée au genre des armes légères et de petit calibre, ainsi que sur les Enfants, Adolescents, Jeunes et armes légères et de petit calibre, sont aussi disponibles en arabe, portugais et espagnol. Ces recommandations internationales faisant autorité sont conçues pour assister les Etats Membres et les organisations du monde entier à renforcer leurs mesures et capacités de contrôle sur les armes légères. La traduction des modules MOSAIC en français fait partie d’un vaste effort pour assurer la plus ample accessibilité à ces modules, notamment par le biais de la traduction dans d’autres langues.

La traduction des modules a été financée par le gouvernement français et les contributions de l’Union européenne en soutien au programme pluriannuel sur les questions liées au genre des armes légères.

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Nouveau chef du Service des armes classiques du Bureau des affaires de désarmement de l’ONU (UNODA)

Adedeji Ebo a pris ses fonctions en tant que chef du Service des armes classiques en mars 2020. Il était jusque-là le chef de l’unité de la Réforme du Secteur de Sécurité (RSS), du Bureau de l’Etat de droit et institutions chargées de la sécurité (OROLSI), Département des Opérations de Paix (DPO), à New-York, depuis août 2008, avec des fonctions intermittentes en tant que Directeur des Affaires politiques au Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’ouest et le Sahel, UNOWAS (2017-2019), Opération des Nations-Unies en Côte d’Ivoire (2015-2016) et du Bureau des Nations-Unies au Mali (2013).

Avant les Nations-Unies, il était associé principal et membre fondateur du programme pour l’Afrique du Centre pour la Gouvernance du Secteur de la Sécurité de Genève (DACF). Il fut aussi enseignant et chef du département des Etudes de Sciences Politiques et de Défense à l’Académie de Défense du Nigéria. Il a étudié aux Universités de Keele, en Angleterre (Licence en Relations et Affaires Internationales), l’École de Sciences économiques et politiques de Londres (Master en Politique de l’économie internationale), et de Bayero au Nigéria (Doctorat en Relations Internationales). Sa dernière publication est : The United Nations and Security Sector Reform: Policy and Practice (coéditée avec le professeur Heiner Hanggi), publiée par LIT VERLAG, 2020.

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THÈMES

Rapports Nationaux du PoA et de l’ITI en 2020

Les Etats Membres se sont engagés à soumettre des rapports nationaux de façon biennale sur leur mise en œuvre du Programme d’Action (PoA) et l’Instrument de Traçage International (ITI). A la troisième conférence d’examen en 2018, l’utilisation de rapports nationaux a été réaffirmée afin de fournir un niveau de référence pour mesurer les progrès dans leur mise en œuvre ; et les besoins et opportunités pour des assistances et coopérations internationales. Les Etats membres ont aussi accepté de partager les informations sur, entre autres : les plans d’action nationaux ; les points de contact nationaux ; les incidents et les risques de détournements d’armes légères et de petit calibre ; la collecte de données liée aux objectifs de développement durable ; les données ventilées par genre et par âge ; et les opportunités et défis associés aux récents développement dans la fabrication, la technologie et la conception d’armes légères et de petit calibre. Conformément à ces exigences, le site de rapport en ligne a été mis à jour pour mieux répondre aux progrès fournis par la mise en œuvre du PoA et de l’ITI, ainsi que des ODD (c.f. objectif 16.4). Le site de rapport en ligne lié au PoA et à l’ITI permet aux Etats membres de soumettre leurs rapports dans 6 langues officielles des Nations Unies, de compiler et de visualiser les informations présentes et pertinents sur le site : profil de pays, aide internationale, ODD et statistiques. Au 27 mai, 45 rapports nationaux ont été soumis et listés sur le site de déclaration en ligne du PoA.

La date d’échéance des rapports pour 2020 (couvrant les années 2018 et 2019) était le 31 mai 2020. L’ODA continuera à recevoir les soumissions tardives. Si nécessaire, les missions permanentes ou les Etats non Membres des Nations Unies peuvent contacter nos services a l’adresse : conventional-arms@un.org pour obtenir un identifiant spécifique au pays et un mot de passe pour le rapport en ligne. Veuillez voir les Notes Verbales d’ODA pour plus de détails. Une fois un rapport pour 2020 mis en ligne, il peut être mis à jour et soumis à nouveau tout au long de l’année et à temps pour la session BMS7, dès lors que de nouvelles données et informations deviennent disponibles ou qu’un changement a lieu sur les Points de Contacts nationaux. Un précédent rapport en ligne peut être rapidement revu pour une nouvelle soumission durant le prochain cycle de rapportage.

Rapports des Organisations

En application de la résolution 74/60 de l’Assemblée Générale, les organisations internationales et régionales pertinentes sont encouragées à fournir de l’assistance aux Etats Membres afin de préparer les rapports liés au PoA et à l’ITI. ODA a délivré une Note Verbale en date du 6 avril et a demandé que ces organisations assurent la liaison avec les Etats pertinents, et si possible de partager la liste de leurs informations de contact avec ODA.

La Note Verbale rappelle aussi que les organisations internationales et régionales pertinentes doivent soumettre leur rapport. Dans le document «RevCon3 outcome document», elles sont encouragées à faire un rapport sur les actions mises en place aux niveaux régional et sous-régional qui soutiennent la mise en œuvre du PoA. Un modèle simple est mis à disposition pour accroître la pertinence et la consistance des informations présentes dans les rapports.

Les rapports des organisations sont mis en ligne sur le site de la session BMS7.

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Documents spéciaux d’UNODA sur la refonte des dépenses militaires non-contraintes

La Charte des Nations Unies reflète et explicite la compréhension du lien entre le désarmement et le développement. L’article 26 reconnaît le besoin de renforcer « le maintien de la paix et de la sécurité internationales en ne détournant vers les armements que le minimum des ressources humaines et économiques du monde ». Malgré cette prévision, l’engagement global, les dépenses militaires ont vu leur plus forte hausse annuelle en dix ans, atteindre 1 917 milliards de dollars en 2019 – un niveau jamais perçu depuis l’apogée de la guerre froide.

La refonte les dépenses militaires faites sans contrainte constitue une composante importante de l’Agenda du Secrétaire Général pour le désarmement, Assurer notre avenir commun. Dans un environnement international sécuritaire détérioré, la réduction des budgets militaires devient de plus en plus essentielle.

Document spécial N°35 sur La Refonte des dépenses militaires non-contraintes

En créant des opportunités pour rediriger les fonds du militaire à l’économie et au développement social, une réduction dans les dépenses militaires peut aussi devenir une contribution clé pour la réalisation de l’Agenda 2030 pour le Développement Durable.

En soutien aux Objectifs de Développement Durable et à l’Agenda pour le désarmement, le Bureau pour le désarmement a publié une série en deux parties de documents spéciaux sur la refonte des dépenses militaires non-contraintes en vue de promouvoir une recherche renouvelée sur les relations entre la dépense militaire et le développement économique et social.

Publié en octobre 2019, le premier volume, le document spécial n°33 de l’UNODA de Michael Spies du Bureau des affaires de désarmement fourni une vue historique des efforts des Nations Unies pour réduire les dépenses militaires.

Coïncidant avec la journée mondiale d’action sur les dépenses militaires et de façon complémentaire à la sortie récente de la publication annuelle sur les données de dépenses militaires de l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (SPIRI), le Bureau des Affaires du Désarmement a publié un second volume, le document spécial n°35 de l’UNODA, sur la refonte des dépenses militaires non-contraintes en avril 2020. Le document écrit par la communauté d’experts répond à la question des dépenses militaires à travers différentes approches en examinant l’impact des dépenses militaires sur la sécurité internationale ; la relation entre les dépenses militaires et les Objectifs de Développement Durable ; l’importance d’une approche sexospécifique en repensant les dépenses militaires ; et les leçons apprises des mouvements de conversion économique.

Cette recherche et analyse a pour but de soutenir le développement de nouvelles initiatives pour réduire les dépenses militaires avec pour orientation de prioriser l’investissement dans la paix et le développement durable.

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Les impacts du COVID-19 dans des contextes fragiles et les implications pour le contrôle des armes légères

Alors que les gouvernements des Pays du Nord s’efforcent de faire face à l’épidémie du nouveau coronavirus COVID-19, les pays du Sud n’en sont qu’au début de la pandémie, manquant d’infrastructures de soins de santé de base et de services médicaux dans les régions ravagées par les conflits et la violence armée. Ainsi, les sociétés vivant dans des contextes fragiles sont confrontées à d’énormes défis lorsqu’elles sont encore obligées de faire face à une autre crise, notamment la propagation du   COVID-19. Les structures socio-économiques, la densité de population, les effets du changement climatique, les pénuries alimentaires qui en découlent et les conflits armés sont autant d’obstacles à la mise en œuvre des mesures préventives à grande échelle concernant du COVID-19.

Campagne de décontamination de la COVID-19 à Bamako, Mali

Alors que l’on fait déjà face à de nombreux défis, plusieurs pays ont constaté une grave violation des droits de l’homme dans leurs réponses à l’apparition du virus, occasionnant des émeutes et des violences à grande échelle au sein de la population. L’adoption de mesures autoritaires dans la réponse à la crise est considérée comme un facteur favorisant la méfiance et la peur des forces gouvernementales, affaiblissant davantage le contrat social et augmentant les risques d’auto-armement à des fins d’autodéfense par les civils.

Les mesures restrictives prises en réponse à l’épidémie du COVID-19 ont également eu de graves répercussions sur le travail humanitaire et le soutien à de plus grandes initiatives de consolidation de la paix, où les lacunes dans les réactions favorisent la dynamique du conflit et l’aggravation des risques de violences communautaires. Alors que des initiatives cruciales de consolidation de la paix, des processus de paix et des dialogues sont en suspens, les gains à long terme pourraient être perdus si bien qu’il faudra repartir à zéro. Les insuffisances sécuritaires entraînent une activité accrue des groupes armés et, par conséquent, une augmentation potentielle de la prolifération des armes légères et de petit calibre illicites ainsi que des munitions, à laquelle il faut s’attaquer.

Cela dit, la crise a aussi occasionné une augmentation spectaculaire des violences domestiques et liées au genre, ainsi qu’une hausse générale des taux de criminalité, dans laquelle l’utilisation d’armes légères joue également un rôle majeur.

Pour les perspectives d’avenir, les recommandations nécessitent des approches tenant compte des conflits, un soutien aux actions menées par les communautés, y compris un appui aux efforts fournis par les jeunes et les femmes, un suivi strict des violations des droits de l’homme et l’initiation de dialogues entre l’État et le citoyen afin de gagner et d’encourager la confiance au lieu de répandre la peur et la haine. Enfin, bien que le financement de la réponse du COVID-19 soit vitale, la consolidation de la paix en cours et, partant, les initiatives de contrôle des armes devraient être intégrées à la réponse au lieu d’être bloquées ou, pire, annulées.

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EN TITRE

Modules MOSAIC sélectionnés:

MOSAIC est un ensemble de notes de guide pratiques volontaires sur l’ensemble des mesures de contrôle des armes légères, organisées en 24 modules (18 achevés et 6 en cours d’élaboration). Nous avons mis l’accent sur neuf de ces modules dans les trois précédents numéros du Bulletin :

Dans ce numéro, nous nous concentrerons sur les modules relatifs aux questions transversales : un sur Les femmes, les hommes et la nature liée au genre des APLC et un autre sur les Enfants, les adolescents, les jeunes et les ALPC.

Les femmes, les hommes et la nature liée au genre des APLC

Les armes légères et de petit calibre n’ont pas la même incidence sur les femmes et les hommes. En outre, les femmes sont traditionnellement peu représentées dans les initiatives visant à contrôler ces armes. Examiner la prolifération non maîtrisée et l’utilisation abusive des armes légères et de petit calibre du point de vue du genre revient à reconnaître que ces deux facteurs, ainsi que la nécessité d’entreprendre l’intégration de la dimension genre afin de garantir que l’impact des initiatives de contrôle des ALPC soit pris en compte à chaque étape de l’évaluation, de la planification, de la mise en œuvre, du suivi et de l’évaluation.

UN Photo/Martine Perret

L’intégration de la dimension genre permet une meilleure compréhension des rôles que les hommes et les femmes jouent par rapport aux armes légères et de petit calibre, en période de conflit, de reconstruction post- conflit et en temps de paix. La promotion d’une participation équilibrée des hommes et des femmes au contrôle des armes légères et de petit calibre protège les droits des hommes et des femmes à participer à la prise de décision sur une question qui affecte la sécurité de chacun. Pour garantir une participation égale des femmes, il faut mettre l’accent sur l’inclusion des femmes, en particulier celles des communautés touchées et de la société civile, et s’engager à assurer un suivi et une évaluation tenant compte des spécificités des hommes et des femmes.

Outre le fait qu’elle est mandatée par les instruments internationaux, l’intégration des perspectives sexospécifiques dans les processus de contrôle des armes légères et de petit calibre permet de mieux comprendre les facteurs sous-jacents à la demande et l’utilisation abusive des armes légères et de petit calibre, ainsi que leur incidence sur les droits des personnes, le développement et la sécurité de tous. Les perspectives de genre dans le contexte des initiatives sur les ALPC sont un élément essentiel dans l’élaboration de réponses qui renforcent le niveau de fourniture de prestations sociales, la sécurité et la légitimité politique du processus de consolidation de la paix : en résumé, ces réponses sont générales, mieux ciblées et plus efficaces.

Le présent document rassemble les fils sexospécifiques des autres modules MOSAIC, établit des principes et fournit des directives sur la mise en œuvre d’une programmation pour le contrôle des armes légères et de petit calibre tenant compte des questions de genre. Il fournit des conseils sur les interventions et actions et vise à aider les praticiens à concevoir, mettre en œuvre, suivre et évaluer les initiatives de contrôle des armes légères et de petit calibre, que ce soit au niveau de la législation, de la politique, de la programmation ou des projets.

Pour obtenir des conseils sur les contrôles nationaux concernant le transfert international d’armes légères et de petit calibre, consultez MOSAIC à l’adresse www.un.org/disarmament/salw.

Enfants, adolescents, jeunes et ALPC

La violence avec des armes légères et de petit calibre met les enfants, les adolescents et les jeunes à risque en menaçant leur sécurité, leur santé, leur éducation, leur bien-être et leur développement, pendant et après un conflit, ainsi qu’en période de paix. Les impacts négatifs de la violence armée sur les enfants, les adolescents et les jeunes sont variés et considérables. Ils comprennent le décès, des blessures physiques, une détresse et des traumatismes psychosociaux, l’interruption de l’accès à la nutrition, à l’éducation et aux soins de santé, le déplacement, la perte d’opportunités, la violence basée sur le genre (y compris la violence sexuelle), l’intimidation, l’exploitation et la maltraitance. Ces impacts peuvent être évités. Le décès, les blessures et la maltraitance des enfants, des adolescents et des jeunes peuvent être évités ou au moins réduits de façon significative par le biais d’actions responsables de la part des adultes pour les protéger, mais également de la part des enfants, des adolescents et des jeunes, en tant qu’agents de changement.

UN Photo/Pernaca Sudhakaran

Il est important de noter que l’utilisation d’armes légères par des enfants, des adolescents et des jeunes n’est pas toujours associée à des violences interpersonnelles ou intergroupes. Dans de nombreux pays, des jeunes utilisent des armes légères à des fins de loisirs (comme la chasse et le tir sportif) dans des cadres sécurisés, réglementés et organisés. Dans certains pays, les jeunes utilisent les armes légères pour la chasse  de subsistance, afin de compléter les moyens d’existence de leur famille ou pour marquer leur passage à l’âge adulte au cours de rites sociétaux. Même dans des contextes bien réglementés et des sociétés relativement paisibles, les armes légères peuvent toutefois être utilisées de façon abusive, intentionnellement ou non, avec des conséquences dévastatrices pour les enfants, les adolescents et les jeunes. Tout en reconnaissant la diversité de contextes dans lesquels les jeunes peuvent interagir avec des armes légères, il est important de se concentrer sur la minimisation des risques posés par les armes à ce groupe d’âge. En outre, leur participation active et pertinente aux efforts pour contrôler les armes légères et de petit calibre peut soutenir la durabilité et apporter une créativité et une énergie fort nécessaires à ce problème.

Les aspects du commerce illicite, de la prolifération non contrôlée et de l’utilisation abusive des armes légères et de petit calibre concernant les enfants, les adolescents et les jeunes, ont été inclus le cas échéant dans tous les modules du Compendium de modules. Le présent document rassemble les fils d’autres modules MOSAIC liés aux enfants, adolescents et jeunes, et fournit des directives pratiques sur les initiatives de conception, de mise en œuvre, de suivi et d’évaluation concernant le contrôle des armes légères et de petit calibre, que ce soit au niveau de la législation, de la politique, de la programmation ou des projets, qui tiennent compte des droits, besoins et capacités spécifiques des enfants, des adolescents et des jeunes.

Pour obtenir des conseils sur la conception et la mise en œuvre d’une programmation pour la sécurité communautaire, consultez MOSAIC à l’adresse www.un.org/disarmament/salw.

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Équipe Consultative pour la Gestion des Munitions

Le vieillissement, l’instabilité et l’excès des stocks de munitions conventionnelles présentent le double risque d’explosion accidentelle sur les sites de munitions et de détournement vers le marché illicite. L’impact humanitaire des explosions de zones de stockage de munitions a entraîné des décès, des blessures, des dommages environnementaux, des déplacements et la perturbation des moyens de subsistance. En outre, le détournement des stocks de munitions a alimenté les conflits armés et la violence et a contribué à la fabrication d’engins explosifs improvisés.

En réponse à ces défis, et conformément au programme de désarmement du Secrétaire Général intitulé Assurer Notre Avenir Commun, l’Equipe Consultative pour la Gestion des Munitions (AMAT) a été créée en tant que mécanisme international de conseil et d’assistance technique en matière de gestion des munitions. Initiative conjointe du Bureau des Nations unies pour les affaires du désarmement (UNODA), sous l’égide du Programme SaferGuard des NU, et du Centre International de Déminage Humanitaire de Genève (CIDHG), l’AMAT s’emploie à renforcer l’action des États et des régions en matière de gestion sûre et sécurisée des munitions et à faciliter une coopération et une assistance internationales durables et efficaces.

Opérationnelle depuis janvier 2019, l’AMAT fournit une assistance technique spécialisée aux États qui le souhaitent et à d’autres partenaires, conformément aux normes internationales les plus élevées existantes, à savoir les Directives Techniques Internationales sur les Munitions (DTIM).

Ce faisant, l’AMAT contribue directement à la réalisation de l’Agenda 2030 pour le Développement Durable, en particulier l’objectif 16 sur la paix, la justice et des institutions fortes.

Les autorités nationales souhaitant demander une assistance technique pour la gestion des munitions conventionnelles dans le cadre du Programme SaferGuard des Nations Unies peuvent contacter  conventionalarms-unoda@un.org.

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2020 – Une année spéciale pour Faire taire les armes en Afrique

2020 est l’année cible pour l’initiative de l’Union Africaine «Faire taire les armes d’ici 2020», une initiative phare accompagnée de son Plan directeur sur les mesures concrètes à prendre pour faire taire les armes adoptée en 2017. C’est pourquoi « Faire taire les armes : créer des conditions favorables au développement de l’Afrique » a été déclaré thème de l’année par l’Union Africaine. Résumant les progrès de l’initiative jusqu’à présent, le Haut Représentant de l’UA pour «Faire Taire les Armes en Afrique, M. Ramtane Lamamra, a souligné» les progrès importants réalisés en ce qui concerne la création de la paix sur le continent avec une diminution significative des conflits actifs et le développement d’un « plan solide pour promouvoir la paix, la sécurité et la stabilité (…) la promotion de la bonne gouvernance et le respect des droits de l’homme ».

Ramtane Lamamra, Haut Représentant de l’Union Africaine pour faire taire les armes en Afrique, s’adressant au Conseil de Sécurité pour Faire taire les armes en Afrique en Février 2019

Alors que des améliorations significatives ont été apportées, de nombreux défis restent à relever. Dans une analyse globale, le RAIAL développe les acquis et les défis de l’initiative Faire taire les armes. Il a formulé des recommandations fortes, telles que l’accent mis sur l’harmonisation des actions au niveau régional et national pour assurer une coordination et des synergies plus efficaces, ainsi que le renforcement des partenariats entre la société civile et le gouvernement pour favoriser le lien entre les communautés et l’État dans la réponse à la prolifération des armes légères illicites.

L’apparition de la nouvelle pandémie de coronavirus entraîne davantage de répercussions sur les acquis et les progrès déjà réalisés en matière de paix et de sécurité et de contrôle des armes. À cet égard, une Note d’orientation des NU sur l’impact du COVID-19 en Afrique publiée récemment, souligne que l’initiative « Faire taire les armes » est une priorité pour le maintien de la paix, de la sécurité et de la stabilité face à la pandémie mondiale. Les Nations Unies soutiennent pleinement l’Union Africaine dans son initiative visant à faire taire les armes de diverses manières. Le partenariat solide entre les deux organisations, en particulier en cette période de crise mondiale, se manifeste dans l’appel à un cessez-le-feu mondial lancé par le Secrétaire Général des NU, Antonio Guterres, soutenu par le Président de la Commission de l’Union Africaine, M. Moussa Faki Mahamat.

D’une manière générale, les représentants des deux organisations ont appelé à une solidarité mondiale, à des partenariats plus solides et à des réponses axées sur les personnes pour faire face à la crise et reconstruire la paix et la sécurité futures sur un continent qui aspire à être exempt d’armes à feu.

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OPPORTUNITÉS DE FINANCEMENT

UNSCAR

La mise en œuvre des projets de 2020 a été lancée après des retards d’ordre administratif. En juin, l’UNSCAR fera une annonce concernant l’Appel d’offres de 2020 via le site web UNSCAR.

Partenaires de financement actuels:

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INTERVENANTS

National Points of Contact / National Coordination Agencies for the Programme of Action
United Nations Office for Disarmament Affairs (UNODA)
Regional Centres for disarmament
United Nations Institute for Disarmament Research (UNIDIR)
UN Office on Drugs and Crime (UNODC)
UNODC regional centres / offices
SEESAC (South-Eastern & Eastern Europe)

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Information Bulletin [Issue No. 4 | JUN 2020]


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All pictures © UN Photo

At the 2018 UN small arms review conference, governments agreed to use national points of contact to strengthen the exchange of information and other forms of international cooperation. This bulletin fills that gap.

We aim to inform national authorities every six months on good practices in small arms control and the latest developments in the United Nations, so that they have access to the most authoritative and tested methods and policies.

If you, as a national official working on effective small arms control, are easily able to retrieve state-of-the-art tools and information, this will contribute to the goal of ‘disarmament saving lives’: the key objective on conventional arms regulation in the UN Secretary-General’s ‘Disarmament Agenda’.

 

NEWS

2020 SG report on small arms and light weapons

The 2020 report of the Secretary-General on “The illicit trade in small arms and light weapons in all its aspects and assistance to States for curbing the illicit traffic in small arms and light weapons and collecting them” is now available in all official UN languages.

The report includes an overview of challenges related to the diversion of small arms and light weapons at the national, regional and international levels. It also provides an overview of good practices, lessons learned and recommendations on preventing and combating the diversion and illicit international transfer of small arms and light weapons to unauthorized recipients. The views of Member States, the United Nations system, the International Criminal Police Organization and the World Customs Organization are reflected therein.

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Security Council Report and Briefing

In February 2020, Belgium, non-permanent member of the UN Security Council holding the monthly presidency, organized an open briefing on the thematic issue of small arms and light weapons. The High Representative for Disarmament Affairs, Ms. Izumi Nakamitsu, briefed on the latest report of the Secretary-General to the Security Council on small arms and light weapons issued on 30 December 2019 (S/2019/1011).

Izumi Nakamitsu, Under-Secretary-General and High Representative for Disarmament Affairs, briefs members of the UN Security Council

In the 2019 report, the Secretary-General provides an overview of significant trends and developments over the last two years in the area of small arms and light weapons. The Secretary-General laments the continued rise in global military expenditure and the role that small arms and light weapons continue to play in hindering peace, security and sustainable development.

The High Representative’s briefing to the Security Council centred on two fundamental themes reflected in the report—the role of illicit small arms, light weapons and associated ammunition in conflict and pervasive crime; and the deeply cross-cutting and wide-ranging impact of illicit small arms and light weapons flows.

Following the High Representative’s briefing, the 15 members of the Security Council made statements. Most members emphasized the important role of the Programme of Action on the illicit trade in small arms and light weapons. Several interventions highlighted the role of illicit arms in facilitating acts of terrorism and organized crime and in impeding sustainable development. Gender-sensitive small arms and light weapons control was also underscored as crucial to effective responses.

See Security Council Meetings Coverage and UN News on this briefing.

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BMS7 postponed to 2021

In light of the situation concerning the coronavirus disease 2019 (COVID-19) pandemic, the United Nations General Assembly postponed the Seventh Biennial Meeting of States to Consider the Implementation of the Programme of Action to Prevent, Combat and Eradicate the Illicit Trade in Small Arms and Light Weapons in All Its Aspects (BMS7) until 2021.

In line with decision A/74/L.62, new dates for BMS7 will be decided by the General Assembly at its seventy-fifth session.

Please note that although BMS7 has been postponed, States are still encouraged to submit their national reports on the implementation of the Programme of Action in 2020.

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Gender & SALW workshop series concluded in Asia-Pacific

Syed Naveed Qamar, Member of Parliament of Pakistan, speaks at the Workshop for South Asia, 18-21 September 2018, Kathmandu, Nepal

With the aim to promote a systematic, gendered approach to small arms control and to strengthen women participation, the Regional Centre for Peace and Disarmament in Asia and the Pacific (UNRCPD) successfully concluded a workshop series on “Gun Violence and Illicit Small-Arms Trafficking from a Gender Perspective”. The series included three sub-regional workshops for South Asia, Southeast Asia and the Pacific, and a conclusive regional Seminar for Asia and the Pacific, over the period of July 2018 – March 2020. A video montage of the conclusive event is available here.

The series brought together parliamentarians and women leaders from civil society from Asia and the Pacific. Participants developed actions integrating gender-responsive measures to effectively address armed violence and joint initiatives to take forward gender mainstreaming small arms control in their national setting.

Nang Pu, Steering Committee Member of the CSO network Alliance for Gender Inclusion in the Peace Process of Myanmar speaks at the conclusive regional seminar for Asia and the Pacific, 4-6 March 2020, Kathmandu, Nepal

The workshops further raised awareness on the practical application of key international arms control instruments, such as the Arms Trade Treaty and the United Nations Programme of Action on SALW, and their linkage with the UN 2030 Agenda for Sustainable Development and the Women, Peace and Security Agenda.

UNRCPD consolidated discussions, findings and lessons-learned from all the four events in a Compendium, which will also serve as a guide for further activities on Gender & SALW at the national and regional level.

The workshops were conducted in partnership with the United Nations Office for Disarmament Affairs (UNODA), UN Women, the International Action Network on Small Arms (IANSA), the Parliamentary Forum on Small Arms and Light Weapons and the Centre for Arms Violence Reduction, with funds from UNSCAR and the European Union.

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Translation of MOSAIC modules

All Modular Small-arms-control Implementation Compendium (MOSAIC) modules are now available in French, as well as English. In addition, the modules covering cross-cutting issues on women, men and the gendered nature of SALW, as well as on children, adolescents and youth and SALW, are also available in Arabic, Portuguese and Spanish. These authoritative international guidelines are designed to assist Member States and organizations around the world to strengthen their small arms control measures and capacities. The translation of the MOSAIC modules into French is part of a broader effort to ensure the wider accessibility of these modules, including through translation into other languages.

The translation of modules was funded by the Government of France and the EU contributions to a multi-year programme in support of gender and small arms issues.

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UNODA Conventional Arms Branch new chief

Adedeji Ebo has assumed duties as Chief, Conventional Arms Branch, effective March 2020.  He was until then the pioneer Chief of the Security Sector Reform (SSR) Unit, Office of Rule of Law and Security Institutions (OROLSI), Department of Peace Operations, New York, since August 2008, with intermittent assignments as the Director of Political Affairs at the UN Office for West Africa and the Sahel, UNOWAS (2017–2019), UN Operation in Côte d’Ivoire (2015–2016), and the UN Office in Mali (2013).

Prior to the UN, he was a Senior Fellow and founding Head of the Africa Programme at the Geneva Centre for Security Sector Governance (DCAF). He was an Associate Professor and the Head of the Department of Political Science and Defence Studies at the Nigerian Defence Academy. He is an alumnus of the University of Keele, England (BA, International Relations), the London School of Economics and Political Science (MSc, Politics of the World Economy), and Bayero University, Nigeria (PhD, International Relations). His latest publication is: The United Nations and Security Sector Reform: Policy and Practice (co-edited with Prof Heiner Hanggi), published by LIT VERLAG, 2020.

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THEMES

PoA/ITI National Reports 2020

States are committed to submitting national reports biennially on their implementation of the Programme of Action (PoA) and the International Tracing Instrument (ITI). At the third Review Conference in 2018, utilization of national reports is reaffirmed to provide a baseline for measuring progress in their implementation; and needs and opportunities for international assistance and cooperation.  States also agreed to share information on, among others: national action plans; national points of contact; incidents and risks of SALW diversion; SDG-related data collection; gender- and age-disaggregated data; and opportunities and challenges associated with recent developments in SALW manufacturing, technology and design. In accordance with these requirements, the online reporting website has been updated to better assess progress made in the implementation of the PoA and the ITI, as well as the SDGs (i.e. target 16.4). The PoA/ITI online reporting website enables States to submit their reports in 6 UN official languages, and to compile and visually present relevant information in the PoA reporting website (country profiles, international assistance, SDGs and statistics). As of 27 May, 45 national reports have been submitted, which are listed on the PoA reporting website.

The deadline for 2020 reports (covering 2018 and 2019) was 31 May 2020. ODA will continue to receive late submissions. If necessary, Permanent Missions or NPCs should contact conventional-arms@un.org to obtain a country-specific username and password for online reporting. Please see ODA’s Notes Verbales for more details. Once a 2020 report is submitted online, it can be updated and resubmitted anytime throughout the year and in time for BMS7, whenever new data and information become available or any change to National Points of Contact is made. A previous online repot can be quickly revised for a new submission in the next reporting cycle.

Reports from Organizations

Pursuant to General Assembly resolution 74/60, relevant international and regional organizations are encouraged to provide States with assistance in the preparation of PoA/ITI national reports. ODA issued a Note Verbale dated 6 April and requested such organizations to liaise with relevant States, and if possible to share a list of their contact information with ODA.

The Note Verbale also reminded that relevant international and regional organizations submit their own reports. In the RevCon3 outcome document, they are encouraged to report on actions taken at the regional and subregional levels that support the implementation of PoA. A simple template is made available to enhance relevance and consistency of information in the reports.

Reports from organizations are posted on the BMS7 website.

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UNODA Occasional Papers on rethinking unconstrained military spending

The United Nations Charter reflects an explicit understanding of the link between disarmament and development. Article 26 recognizes the need to ensure “the maintenance of international peace and security with the least diversion for armaments of the world’s economic and human resources”. Despite this clear, global commitment, military spending has seen its largest annual increase in a decade, reaching $1917 billion in 2019—a level not seen since the height of the cold war.

Rethinking unconstrained military spending constitutes an important component of the Secretary-General’s Agenda for Disarmament, Securing Our Common Future. In a deteriorating international security environment, reducing military budgets becomes ever-more essential.

Occasional Paper No. 35 on Rethinking Unconstrained Military Spending

By creating opportunities to redirect funds from the military to economic and social development, a reduction in military expenditure can also make a key contribution to the achievement of the 2030 Agenda for Sustainable Development.

In support of the Sustainable Development Goals and the Agenda for Disarmament, the Office for Disarmament Affairs has published a two-part series of Occasional Papers on rethinking unconstrained military spending intended to promote renewed research on the relationship between military expenditure and economic and social development.

Released in October 2019, the first volume, UNODA Occasional Papers No. 33 by Michael Spies from the Office for Disarmament Affairs, provides a historical overview of United Nations efforts to reduce military expenditures.

Coinciding with  the Global Days of Action on Military Spending and complementary to the recent release of the annual military spending data by the Stockholm International Peace Research Institute (SIPRI), the Office for Disarmament Affairs published the second volume, UNODA Occasional Papers 35, on rethinking unconstrained military spending in April 2020. The papers written by the expert community address the issue of military spending from various angles by examining the impact of military expenditures on international security; the relationship between military spending and the Sustainable Development Goals; the importance of gender perspectives in rethinking military spending; and lessons learned from economic conversion movements.

This research and analysis aim to support the development of new initiatives to reduce military spending with a view to prioritizing investment in peace and sustainable development.

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The impacts of COVID-19 in fragile contexts and what it could mean for small arms control

While the Global North’s governments are struggling to respond to the outbreak of the novel coronavirus COVID-19, countries in the Global South are still in an early stage of the pandemic lacking basic health care infrastructure and medical services in regions ravaged by conflict and armed violence. Thus, societies living in fragile contexts encounter tremendous challenges when facing yet another crisis, the spread of COVID-19. Socio-economic structures, population density, impacts of climate change, related food shortages, and armed conflict are hindrances when it comes to the implementation of COVID-19 preventive measures on a large scale.

COVID-19 decontamination campaign in Bamako, Mali

While challenges are manifold already, several countries have seen a severe lack in the respect of human rights in their responses to the outbreak of the virus causing large scale riots and violence amongst the population. Adopting authoritarian measures in the response to the crisis is seen to foster mistrust and fear of governmental forces, further weakening the social contract and increasing the potential for self-arming for purposes of self-defense by civilians.

Restrictive measures in the response to the COVID-19 outbreak have also severely impacted humanitarian work and support to broader peacebuilding initiatives, where response vacuums allow for conflict dynamics and risks of community violence to exacerbate. While crucial peacebuilding initiatives, peace processes, and dialogues have been put on hold, long-term gains may be lost and build back from scratch necessary. Security voids lead to increased activity of armed groups and with that a potential increase in the proliferation of illicit small arms and light weapons and ammunition that needs to be tackled.

That said, the crisis has also seen a dramatic increase in domestic and gender-based violence, as well as an overall increase in crime rates where the use of small arms plays a major role as well.

Moving forward, recommendations request for conflict-sensitive approaches, support to community-led responses, including support for youth and women-led efforts, a strict monitoring of human rights abuses, and initiation of state to citizen dialogues to gain and foster trust instead of spreading fear and hatred. Lastly, while funding for the COVID-19 response is vital, ongoing peacebuilding and with that arms control initiatives should be integrated into the response instead of being stalled, or worse, cancelled.

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IN THE SPOTLIGHT

Selected modules from the Modular Small-arms-control Implementation Compendium (MOSAIC):

MOSAIC is a set of voluntary practical guidance notes on the full range of small arms control measures, organized into 24 modules (18 completed and 6 under development). We have highlighted nine of these modules in the three previous issues of the Bulletin:

In this issue, we will focus on the modules on cross-cutting issues: one on women, men and the gendered nature of SALW and the other on children, adolescents, youth and SALW.

Women, men and the gendered nature of SALW

Small arms and light weapons neither involve nor affect men and women in the same way. Moreover, women are traditionally underrepresented in initiatives to control these weapons. Looking at the proliferation and misuse of small arms and light weapons through a gender lens recognizes these two factors, as well as the need to undertake gender mainstreaming in order to ensure that the impact of SALW control initiatives is considered at every stage of assessment, planning, implementation, monitoring and evaluation.

UN Photo/Martine Perret

Gender mainstreaming allows for a better understanding of the roles that men and women play in relation to small arms and light weapons, in times of conflict, post-conflict reconstruction and peace. Promoting gender-balanced participation in small arms and light weapons control protects men’s and women’s rights to participate in decision-making on an issue that affects everyone’s security. Ensuring equal participation by women requires a strong focus on the inclusion of women, especially from affected communities and civil society, and a commitment to gender-sensitive monitoring and evaluation.

The integration of gender perspectives into small arms and light weapons control process is, of course, mandated by international instruments, and this itself is a reflection of a better understanding of the factors driving the demand for and misuse of small arms and light weapons, as well as their impact on everyone’s human rights, development and security. Gender perspectives in the context of SALW initiatives are a critical component in developing responses that are better able to increase the level of welfare provision, reinforce security and strengthen the political legitimacy of the peacebuilding process – in other words, responses that are more holistic, better targeted and more effective.

This MOSAIC module draws together the gender-related threads of other MOSAIC modules, establishes principles and provides guidance on implementing gender-responsive small arms and light weapons control programming. By offering advice on gender-sensitive interventions and actions, It is intended to add to the toolbox for practitioners in the overall effectiveness of the design, implementation, monitoring and evaluation of small arms and light weapons control initiatives, whether they be at the level of legislation, policy, programming or projects.

For guidance on national controls over international transfers of small arms and light weapons, go to MOSAIC on www.un.org/disarmament/salw.

Children, adolescents, youth and SALW

Armed violence perpetrated with small arms and light weapons puts children, adolescents and youth at risk by threatening their security, health, education, wellbeing and development, both during and after conflict, as well as in times of peace. The negative impacts of armed violence on children, adolescents and youth are varied and far-reaching. They include death, physical injury, psychosocial distress and trauma, disrupted access to nutrition, education and healthcare, displacement, loss of opportunities, gender-based violence (including sexual violence), intimidation, exploitation and abuse. Such impacts are preventable. The death, injury and mistreatment of children, adolescents and youth can be avoided or at least significantly reduced through responsible action by adults to protect them and also through action by children, adolescents and youth themselves, as agents of change.

UN Photo/Pernaca Sudhakaran

It is important to note that the use of small arms by children, adolescents and youth is not always associated with inter-personal or inter-group violence. In many countries, young people use small arms for recreational purposes (e.g. hunting and sport shooting) in secure, regulated and organized settings. In some countries, young people use small arms to engage in subsistence hunting in order to supplement the livelihoods of their families or to mark their coming of age in societal rites of passage. Even in well-regulated contexts, and even in otherwise peaceful societies, small arms can be misused, either intentionally or unintentionally, with devastating consequences for children, adolescents and youth. While acknowledging the diversity of contexts in which young people may interact with small arms, it is important to focus on minimizing the risks that such weapons pose to this age-group. In addition, the active and meaningful participation of children, adolescents and youth in efforts to control small arms and light weapons can foster sustainability and can bring much-needed creativity and energy to bear on this issue.

While aspects of the illicit trade, uncontrolled proliferation and misuse of small arms and light weapons as they relate to children, adolescents and youth have been incorporated where appropriate into all MOSAIC modules, this focused module pulls together those threads as they relate to children, adolescents and youth, It seeks to provide practical guidance on designing, implementing, monitoring and evaluating initiatives to control small arms and light weapons— whether they be at the level of legislation, policy, programming or projects — that are sensitive and responsive to the specific rights, needs and capacities of children, adolescents and youth.

For guidance on designing and implementing community safety programming, go to MOSAIC on www.un.org/disarmament/salw.

 

Ammunition Management Advisory Team

Ageing, unstable and excess conventional ammunition stockpiles pose the dual risks of accidental explosions at munition sites and diversion to the illicit market. The humanitarian impact of ammunition-storage-area explosions has resulted in death, injury, environmental damage, displacement and disruption of livelihoods. Moreover, diversion from ammunition stockpiles has fueled armed conflict and violence and contributed to the manufacture of improvised explosive devices.

In response to these challenges, and in line with the Secretary-General’s agenda for disarmament Securing Our Common Future, the Ammunition Management Advisory Team (AMAT) was established as an international technical advisory and assistance mechanism on ammunition management. A joint initiative of the UN Office for Disarmament Affairs (UNODA), under the umbrella of the UN SaferGuard Programme, and the Geneva International Centre for Humanitarian Demining (GICHD), AMAT works to enhance State and regional action on the safe and secure management of ammunition and to facilitate sustainable and effective international cooperation and assistance.

Operational since January 2019, AMAT provides expert technical assistance to interested States and other partners, in accordance with the highest existing international standards, namely the International Ammunition Technical Guidelines (IATG).

By doing so, AMAT contributes directly to the achievement of the 2030 Agenda for Sustainable Development, in particular Goal 16 on peace, justice and strong institutions.

National authorities interested in requesting technical assistance in conventional ammunition management under the UN SaferGuard Programme can contact conventionalarms-unoda@un.org.

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2020 – A Special year to Silence the Guns in Africa

2020 marks the target year of the African Union initiative “Silencing the Guns by 2020”, a flagship initiative accompanied by its Master Roadmap of Practical Steps to Silencing the Guns adopted in 2017. Therefore, “Silencing the Guns: Creating conducive conditions for Africa’s development” has been declared theme of the year by the African Union. Resuming the initiative’s progress so far, the AU High Representative for Silencing the Guns, Mr. Ramtane Lamamra, pointed out important advances made regarding the creation of peace on the continent with significant fewer active conflicts and the development of a “robust blueprint for promoting peace, security, and stability (…) advancing of good governance and respect for human rights”.

Ramtane Lamamra, African Union High Representative for Silencing the Guns in Africa, addresses the Security Council meeting on Silencing the Guns in Africa in February 2019

While important improvements have been made, many challenges remain. In an encompassing analysis, IANSA elaborates on gains and challenges of the Silencing the Guns initiative. It has put forward strong recommendations, such as the focus on further aligning regional and national level actions to ensure more effective coordination and synergies, as well as strengthening civil society and government partnerships to foster the link between communities and the state in the response to the proliferation of illicit small arms.

The outbreak of the novel coronavirus pandemic further causes backlashes in gains and advances already made in the provision of peace and security and arms control. In that regard, a recently released UN Policy Brief on the Impact of COVID-19 on Africa highlights the “Silencing the Guns” initiative as a priority for maintaining peace, security, and stability in the face of the global pandemic. The United Nations fully supports the African Union in its initiative to silence the guns in various ways. The strong partnership between the two organizations, especially in this time of a global crisis, can be seen in the call for a global ceasefire launched by the UN Secretary-General, Antonio Guterres, supported by the Chairperson of the African Union Commission, Mr. Moussa Faki Mahamat.

Generally, representatives of both organizations have called for global solidarity, stronger partnerships, and people-centered responses to tackle the crisis and build-back for future peace and security on an aspired gun-free continent.

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FUNDING OPPORTUNITIES

UNSCAR trust fund

The implementation of the 2020 projects has been initiated after delays in administrative matters. In June, UNSCAR will make an announcement regarding the 2020 Call for Proposals via the UNSCAR website.

Current funding partners

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