Assistance aux victimes
Introduction – Les défis
“S’ils ne reçoivent pas le soutien nécessaire, les survivants des mines et des restes explosifs de guerre risquent de connaître toute leur vie durant la pauvreté et la discrimination et de rester sans soins médicaux adéquats ni services de réadaptation. Les États Membres, la société civile et l’ONU doivent s’employer à créer les conditions législatives, sociales et économiques permettant à ces survivants de jouir de leurs droits et de jouer un rôle productif au sein de la société.”
Ban Ki-moon, Secrétaire Général des Nations Unies,
4 Avril 2008: Journée internationale pour la sensibilisation au problème des mines et l’assistance à la lutte antimines
A travers le monde, des milliers de personnes sont victimes des restes explosifs de guerre. Selon Landmine and Cluster Munition Monitor 2010, les objets explosifs qui ont causés le plus de blessures en 2009 sont les restes explosifs de guerre (sous munition non inclus) avec 1044 victimes. Cela représente 35% de nouvelles victimes d’incidents liés aux objets explosifs.
Pour la première fois dans le Protocole V, les Etats Parties à la CCAC ont reconnu l’importance d’assister les victimes de ces armes. Les Etats Parties au Protocole V à l’article 8(2) se sont engagé à:
Chaque Haute Partie Contractante est en position de faire en sorte de fournir une assistance pour les soins, la réhabilitation et la réintegration sociale et économique des victimes des restes de guerre. Une telle assistance peut être fournie entre autres par le système des Nations Unies, toutes organisations ou institutions internationales, régionales ou nationales pertinentes, le Comité International de la Croix Rouge, les sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge et leur fédération internationale, les organisations non gouvernementales ou sur des bases bilatérales.
Les victimes des restes de guerre peuvent avoir à affronter des défis majeurs et multiples. Cela inclut les difficultés d’accès aux urgences médicales, de réhabilitation et de soins psychologiques, souvent requérant d’intensifs soins de longue durée de la part des systèmes de santé qui sont soumis à un stress considérable; cela inclut également pour les victimes de s’efforcer à se réintégrer socialement et économiquement; et simplement d’avoir leur droit et leur autonomie qui ne soit pas ignorés ou délibérement niés.
Ressources:
- Anti-Personnel Mine Ban Convention. (2011). “Assisting Landmine and other ERW Survivors in the Context of Disarmament, Disability and Development.”
- Anti-Personnel Mine Ban Convention. (2014).”Five Key Examples of the Role of Mine Action in Integrating Victim Assistance into Broader Frameworks“
- Geneva International Centre for Humanitarian Demining. (2014). “Chapter 8: Assisting the Victims.”
- Hottentot, E. & Bernard, H. (2011). “Recommendations for National Action Plans on Victim Assistance 2011-2015” Edited by Guy, M. Published by the Handicap International.
- The Landmine and Cluster Munition Monitor. (2013). “Frameworks for Victim Assistance: Monitor key findings and observations.”
- The Landmine and Cluster Munition Monitor. (2013). “Landmines and Refugees: The Risks and the Responsibilities to Protect and Assist Victims.”
- Munoz, W. (2013). “Factsheets How to implement victim assistance obligations?” Published by the Handicap International.
- Save the Children. (2000). “Child Landmine Survivors: An Inclusive Approach to Policy and Practice.”
- United Nations Children’s Fund. (2014). “Chapter 6: Resources- Literature and Websites“, The Guidance on Child-focused Victim Assistance.